Le Mouvement pour l’épanouissement de l’Etudiant togolais (MEET) a rencontré la presse au centre communautaire de Bé hier mardi 27 janvier 2015 à Lomé.
Lors de cette rencontre avec les professionnels des médias, le MEET est revenu sur les quelques manquements qui ont été observés en début de cette nouvelle année 2015 sur le campus de Lomé malgré les promesses des premières autorités du pays en début de l’année académique en cours. Il s’agit des difficultés liées au fonctionnement des bus et à l’augmentation des prix des logements universitaires récemment rénovés.
Sur ce dernier point, le MEET appelle les autorités à revoir les frais de logement et à cesser les travaux de démolition de la cité C.
« Nous avons constaté que les logements universitaires notamment la cité B ont été rénovés, mais l’autre constat amer est que les chambres qui coûtaient 4000 francs par mois sont désormais passées à 12 500 francs par mois. C’est une violation flagrante de l’accord de janvier 2012. A cet effet, nous demandons pour le moment aux autorités de sursoir à la démolition de la cité C pour trouver d’abord un consensus sur ce dernier point », a déclaré le président du MEET, Akomabou Kondo.
Et à propos des difficultés liées au fonctionnement des bus universitaires, le MEET se dit être dans le regret face à tout ce qui est constaté aujourd’hui.
«D’abord c’est avec tristesse que le MEET tient à faire observer que les camarades ne viennent plus régulièrement aux cours ceci pour le simple fait que sur les dix bus dont dispose l’université de Lomé, c’est un seul bus qui est fonctionnel depuis quelques semaines », a ajouté Akomabou Kondo.
Ainsi, face à ce constat et pour échanger avec les étudiants, le MEET projette sur demain au niveau de l’amphi 600 une assemblée générale. Ordre du jour de la rencontre, informer les étudiants sur les nouvelles modalités des bourses et allocations de secours, les problèmes de bus et les logements universitaires.
Lors qu’on sait la tension qui a souvent régné sur le campus de Lomé, lors de plusieurs AG de ce mouvement, l’on est à même de se demander si l’on ne tend pas vers un nouveau jeudi mouvementé dans ce temple du savoir.