La STT continue la grève mais fait une pause la semaine prochaine

Société

Publié le jeudi 29 janvier 2015 | AfreePress

© aLome.com par Lakente Bankhead
Des travailleurs de la Fonction publique du Togo se remobilisent pour défendre leurs droits.
Lomé, le 14 janvier 2015, au Centre communautaire de Tokoin. A l`issue d`une Assemblée générale, la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) a décidé d`entrer en grève pour toute la journée du jeudi 15 janvier 2015.

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Togo - Contrairement à la demande de suspension de grève faite par le premier ministre Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu à la coordination de la Synergie des travailleurs du Togo (STT) afin que les discussions puissent continuer ce jeudi sur la plateforme revendicative, la base de ce mouvement de travailleurs du secteur public a décidé de continuer la grève de 72 heures, le jeudi 29 et le vendredi 30 janvier.

C’est la décision prise par la base de la STT réunie en Assemblée générale ce mercredi au Centre communautaire de Tokoin, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

« La base a rejeté la suspension, soutenant que la grève est déjà consommée. Elle a par contre décidé de ne pas manifester la semaine prochaine, pour que les discussions puissent continuer », a confié Nadou Lawson, coordinatrice générale de la STT.

Conformément à sa revendication de novembre 2014, la STT demande un redressement de la grille salariale sur le relèvement des deux SMIG. Ce qui consiste à ajouter 280 points à toutes les autres catégories qui n’avaient pas été redressées.

La STT exige également l’exécution des autres points d’accord obtenus à l’issue des négociations entre le gouvernement et les travailleurs en octobre 2013. Pour la synergie, les discussions doivent continuer sur les autres points qui n’ont pas pu faire l’objet d’accord.

En début de semaine dernière, le gouvernement a décidé de verser aux fonctionnaires la différence des salaires de 2014, l’équivalent de 909 millions de francs CFA dont le décaissement n’est pas encore fait.

Ce jeudi, le premier ministre devrait en principe discuter avec la coordination de la STT et les six (6) centrales syndicales des travailleurs.

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