Togo - Les réactions continuent de fuser sur la nécessité de faire les réformes constitutionnelles et institutionnelles avant la prochaine élection présidentielle. Après Abass Kaboua qui a fustigé le comportement de ses « amis » du CAP 2015 qui, selon lui, sont en pré-campagne au lieu de lutter pour obtenir les réformes, c’est au tour de Me Jil-Bénoit Afangbédji de rebondir sur la question.
Dans un communiqué rendu public ce jeudi 29 janvier, le président de l’association Ensemble pour les droits de l’Homme (EDH) est revenu sur la position exprimée quelques jours plus tôt par le président du Mouvement des républicains centristes (Mrc).
« Il faut coûte que coûte les réformes avant de penser aux élections », a-t-il déclaré.
Dans ce communiqué, il relève que l’aspiration de tout le peuple togolais est de voir les réformes constitutionnelles et institutionnelles se réaliser avant la prochaine présidentielle. Mais il dit regretter de voir que certains leaders de l’opposition ne se retrouvent pas dans cette logique.
Ainsi, dit-il, l’association EDH n’entend s’associer à aucune organisation de la société civile, ni un parti politique qui soutiendrait une participation à la prochaine élection sans les réformes.
Me Afangbédji fait également sien, la formule du coordonnateur de la synergie des ODDH, Me Zeus Ajavon : « Pas de réformes, pas d’élection ».
Il appelle donc les partis politiques de l’opposition, surtout ceux du CAP 2015 à se ressaisir et à plancher sur les voies et moyens pour obtenir les réformes constitutionnelles et institutionnelles avant l’élection présidentielle.