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La transhumance est devenue une source de conflits
Publié le vendredi 30 janvier 2015  |  Republicoftogo




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Lomé accueille depuis jeudi une réunion régionale consacrée à la transhumance. Elle rassemble des responsables politiques et administratifs du Togo, du Bénin, du Burkina Faso et du Niger ainsi que des représentants de la Cédéao, du CILSS (Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel) et de l’UEMOA.

Les mouvements saisonniers de bétail existent dans l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest. C’est un moyen ancestral d’éviter l’épuisement de la végétation.

Mais ils sont souvent la source de conflits parfois meurtriers entre paysans étrangers et autochtones.

La transhumance, au lieu d’être un facteur d’intégration régionale et de promotion de l’économie, est malheureusement devenue un vecteur de conflits, déplore dans l’interview qui suit le ministre de l’agriculture, Ouro-Koura Agadazi.

Republicoftogo.com : Faut-il interdire purement et simplement la transhumance ?

Ouro-Koura Agadazi : Non, bien sûr, mais en même temps, on constate qu’au lieu d’être un facteur d’intégration régionale et de promotion de l’économie de notre espace communautaire, elle est malheureusement devenue un vecteur de conflits violents qui débouchent sur des pertes en vies humaines.

Les exploitants agricoles qui se plaignent de la dévastation de leurs exploitations et parfois même de viol et les transhumants évoquent l’abatage systématique de leur troupeau.

Cette situation est devenue inquiétante dans la sous-région. C’est pourquoi le gouvernement togolais, en relation avec le réseau Billital Maroobè a voulu organiser cette rencontre pour diagnostiquer le mal et trouver des solutions de manière à ce que la transhumance soit apaisée.

Republicoftogo.com : Quelles sont les solutions évoquées à l’instant ?

Ouro-Koura Agadazi : D’ores et déjà, on peut envisager trois grandes pistes. Il s’agit de l’élaboration d’une législation agropastorale sous régionale ; l’élaboration d’une carte de transhumance communautaire intégrée et l’Institutionnalisation de la concertation entre les pays de départ et les pays d’arrivée. Cela permettra de prendre en compte les préoccupations des acteurs venus des pays du sahel mais en même temps celles des populations vivant dans les pays côtiers.

Republicoftogo.com : La transhumance débute de vendredi au Togo. Quel est le dispositif adopté cette année.

Ouro-Koura Agadazi : Il existe un nouveau plan de gestion avec une nouvelle carte de transhumance qui définit les couloirs, les zones d’accueil et les zones de pâturages. Ces informations ont été communiquées aux dirigeants des pays du Sahel afin d’en informer leur population.

Nous avons pris des mesures pour éviter au maximum les conflits.

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