Les opérations de révision des liste électorales se sont globalement bien déroulées en zone 1 malgré de petits problèmes techniques constatés ici et là. Rien en tout cas de nature à remettre en cause le recensement.
Ce n’est pas l’avis du Cap 2015, un groupement d’opposition créé par l’ANC. Il exige purement et simplement la reprise de tout le processus.
C’est ridicule, juge Gilbert Bawara, le ministre de l’Administration territoriale. S’il y a des corrections à effectuer, des dysfonctionnements obsetvées, alors une évaluation sera effectuée par la Commission électorale, explique-t-il dans l’entretien qui suit.
Republicoftogo.com : Reprendre tout à zéro, c’est ce que demande le Cap 2015. Qu’en pensez-vous ?
Gilbert Bawara : Ce sont des polémiques qui ne sont pas de bon aloi en ce moment. Le gouvernement préfère que les choses soient abordées avec un esprit de réalisme et d’ouverture. On achève une opération, on fait une évaluation et s’il y a des dysfonctionnements, on voit comment améliorer tout ça.
Si à la fin des opérations de révision, l’évaluation d’ensemble permet de constater qu’il y a des raisons d’agir autrement, on avisera mais avant d’avoir fait cette évaluation, commencer par jeter des anathèmes ou faire des réclamations est un peu fantaisiste.
Republicoftogo.com : Le gouvernement continuera t-il a soutenir la Céni pour la réussite de sa mission ?
Gilbert Bawara : Bien entendu. Le gouvernement appuiera la Céni à accomplir sa mission. Pas plus tard que jeudi, des ressources financières additionnelles ont été mises à sa disposition pour que les opérations puissent se dérouler dans de bonnes conditions.
Ce qui importe au gouvernement, c’est d’assurer les conditions de transparence totale, de crédibilité et de fiabilité pour que personne ne puisse contester la validité du processus électoral.