Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réaffirmé vendredi à Addis Abeba la solidarité envers les pays africains dans la lutte contre le terrorisme, Ebola et les conflits.
Dans un discours prononcé au 24e sommet de l'Union africaine ( UA), ouvert dans la capitale éthiopienne, M. Ban a déclaré que le virus Ebola et le terrorisme restent des menaces mortelles pour la stabilité et le développement de l'Afrique.
"Le terrorisme n'a pas de frontière et touche les pays africains situés dans la Corne, le Sahel et ailleurs. Aucun grief ou cause ne justifie le terrorisme", a-t-il déclaré devant les dirigeants africains participant au sommet de l'UA.
Les défis de sécurité et Ebola sont parmi les thèmes essentiels que les leaders africains doivent examiner lors de cette rencontre.
M. Ban a dénoncé l'extrémisme qui a alimenté les violences contre les civils innocents au Kenya, au Nigeria, au Mali et au Niger.
"Au Nigeria et au-delà, nous sommes tous consternés par la brutalité de Boko Haram qui met clairement la sécurité nationale, régionale et mondiale en danger", a-t-il souligné.
A Addis Abeba, les dirigeants africains doivent explorer la possibilité d'envoyer une force continentale au Nigeria pour extriper Boko Haram, groupe militant qui est derrière une vague de massacre et d'enlèvement de civils au Nigeria et dans des pays voisins comme le Cameroun.
Le chef de l'ONU a préconisé des efforts conertés pour combatture Boko Haram et d'autres groupes terroristes actifs en Afrique.
M. Ban a aussi profité de cette occasion pour féliciter les pays africains en raison de leur réponse collective à l'épidémie d'Ebola au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone.
"Le mois dernier, je me suis rendu dans les pays touchés par Ebola et constaté les progrès de la lutte contre l'épidémie. Je remercie les gouvernements et les peuples africains pour leur solidarité dans cette bataille", a déclaré M. Ban.
Il a exhorté la communauté internationale à consacrer davantage de ressources à la lutte contre Ebola.
"Cette épidémie a confirmé les risques que les systèmes de santé fragiles posent à notre monde interconnecté", a-t-il souligné.