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Protection sociale : Le secteur informel lance un projet d’évaluation du consentement des travailleurs
Publié le lundi 2 fevrier 2015  |  Le Télégramme du Togo


© aLome.com par Parfait
Mme DEDE Ahoéfa EKOUE, Ministre de l`Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l`Alphabétisation.


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Togo - Selon la déclaration universelle des droits de l’homme en ses articles 23 et 25, l’homme a droit à une sécurité sociale et à l’accès aux soins médicaux. Ainsi, depuis quelques années, les autorités s’efforcent d’assurer à tous les Togolais une assurance sociale et une sécurité sociale. Mais, malgré tous ces efforts le secteur informel est laissé pour compte. Afin de mettre à la disposition des autorités publiques le désir de ces nombreux de Togolais qui exercent aujourd’hui dans l’informel, un projet vient de voir le jour. C’est le projet « consentement à payer par les travailleurs du secteur informel pour avoir accès à la protection sociale ». La présentation officielle dudit projet a été faite hier samedi 31 janvier 2015 au cours d’un atelier à l’auditorium de l’université de Lomé.

Initié par le Centre de recherche et de formation en science économique et de gestion (CERFEG) de la Faculté de science économique et de gestion (FACEG) de l’université de Lomé, avec l’appui technique et financier du PEP, le projet vise à recueillir les avis des différents acteurs de la société afin d’assurer la bonne exécution du projet. De façon spécifique, il s’agit pour les initiateurs d’établir le profil de pauvreté des ménages communautaires ainsi que les cartes des sites sélectionnés, de produire des bases de données pouvant servir d’input dans les projets de développement local et d’évaluer le consentement des travailleurs de l’informel vis-à-vis d’une politique visant à les intégrer au système de protection sociale ainsi que le montant qu’ils sont prêts à payer pour y prendre part.

Pour le coordonnateur du projet, Dr Sylvestre Atake, le projet tient son origine d’un constat ; « constat selon lequel, le manque cruel de données du secteur informel relatives aux revenus aux conditions de travail, au profil de pauvreté des ménages à leur vulnérabilité à l’accès aux services sociaux de base », un facteur qui « impacte beaucoup sur la mise en œuvre des projets de protection sociale pour ces acteurs qui sont aujourd’hui dans l’informel. Par ce projet nous voulons mettre à la disposition des autorités publiques des données fiables sur lesquelles elles peuvent se baser pour leur projet de développement dans l’informel. Et dans la mise en œuvre du projet, nous irons recueillir les avis de la population cible de certaines localités comme Tokoin et Tsévié », a-t-il expliqué.

Représentant le ministre du Travail, le directeur de la Protection sociale, Bignandi Palakimyème, a salué l’initiative et a réitéré l’engagement et l’adhésion des autorités au projet.

« La mise en place d’un socle de protection sociale est avant tout une question de consensus national. C’est un débat national qui doit intéresser tous les acteurs aussi bien du secteur formel que de l’informel. Le présent projet répond à ce souci d’impliquer les acteurs du secteur informel. C’est une très belle initiative et c’est à saluer », s’est réjoui le directeur de la Protection sociale, Bignandi Palakimyème.

Ainsi, l’atelier auquel a participé les personnes ressources des ministères du Travail, du Développement à la Base, de l’Action sociale, du Commerce, de la DOSI, des travailleurs du secteur informel et des étudiants vise à baliser la voie de la bonne exécution du projet.
Charles D., Lomé

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