« Je salue la décision de l’UA et des pays de la région d’établir une force multinationale contre Boko Haram», a déclaré Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, à l’occasion d’un sommet de l’UA à Addis Abeba.
Hervé Ladsous, chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, a confirmé à l’AFP la mise à disposition de « spécialistes de l’ONU, planificateurs militaires, logisticiens » pour soutenir la force de 7500 hommes appelée par l’Union africaine.
Ce soutien devrait permettre à l’UA de saisir le Conseil de sécurité pour obtenir le mandat de déploiement de la force et peut-être les financements en conséquence. « Les Africains sont prêts à envoyer leurs troupes, à faire l’effort nécessaire, mais il est aussi moralement important que l’ONU et la communauté internationale soient aux côtés des Africains pour ce combat qui n’est pas propre à l’Afrique », fait remarquer Smaïl Chergui, commissaire à la Paix et la Sécurité de l’UA.
Reste à obtenir du Nigeria un changement d’attitude à l’égard de ses voisins coalisés. Pour l’instant Abuja ne semble pas disposé à laisser des armées étrangères agir sur son territoire, en dépit des échecs répétés de son armée à protéger les populations et à assurer l’intégrité de son territoire.