Togo - Nous l’écrivions il y a quelques mois. Le groupe Etisalat avec sa filiale Moov a été sommé en septembre dernier par les autorités togolaises de payer une somme de plus de 300 millions. Ceci, pour n’avoir pas respecté le cahier de charges signé en décembre 2009.
En effet, ce cahier de charges a prévu que 30% des parts de la filiale soit détenue par des personnes physiques ou morales togolaises. Mais durant plusieurs années, l’actionnariat a été dilué à moins de 5%.
Pour l’Autorité de réglementation des postes et télécommunication (ART&P), c’était une violation flagrante du contrat de licence. « Moov a manifesté une volonté délibérée et persistante de se soustraire à ses obligations librement souscrites », avait indiqué l’autorité.
Mais depuis vendredi dernier, c'est désormais chose faite. C’est une négociation qui est intervenue entre l’État togolais et Maroc Telecom qui a débloqué la situation. Cette dernière qui procédé à l’acquisition des six filiales subsahariennes d’Etisalat, dont Moov (y compris Moov-Togo).
Les autorités togolaises ont donné carte blanche à Maroc Telecom. Le différend étant désormais résolu, Moov-Togo peut mener librement ses activités.