Marais, tourbières, prairies humides, lagunes, mangroves… entre terre et eau, les milieux humides présentent de multiples facettes et se caractérisent par une biodiversité exceptionnelle. Ils abritent en effet de nombreuses espèces végétales et animales. Par leurs différentes fonctions, ils jouent un rôle primordial dans la régulation de la ressource en eau, l’épuration et la prévention des crues.
Menacé par les activités humaines et les changements globaux, ce patrimoine naturel fait l’objet d’une attention toute particulière.
C’est ce qu’a rappelé lundi André Johnson, le ministre de l’Environnement, à l’occasion de la Journée mondiale consacrée à ce thème.
‘Les zones humides sont le berceau de la diversité biologique et fournissent de l’alimentation en eau. Substrat des pêcheries et de l’agriculture, grâce au renouvellement des nappes phréatiques, elles jouent le rôle de rétention des matières nutritives dans les plaines d’inondation et favorisent la promotion du tourisme et constituent l’une des voies pour le transport. En outre, les zones humides regorgent de ressources énergétiques diverses pour la conservation de la faune et la flore’, a-t-il déclaré.
Plusieurs sites sont protégés au Togo. Il s’agit du bassin de l’Oti-Mandouri, du Parc national de la Kéran (Parc Oti-Kéran), des zones humides du littoral et des réserves de faune de Togodo.
André Johnson a invité la population à un changement de comportement afin de protéger l’environnement.