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Tribunal d’Aného : Des auxiliaires payés entre 15 et 25.000 F cfa pour 30 jours de travail
Publié le lundi 2 fevrier 2015  |  Telegramme 228




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La situation explosive qui a eu lieu vendredi dernier à la société Nina à Lomé, suite au décès en plein travail d’une des employés de cette structure de la zone franche et de production de mèches, a fait l’objet de débat au cours d’une émission en mina (langue parlée au sud Togo), sur une radio privée d’Aného ce dimanche.

Si les journalistes autour de la table ont fustigé la situation exécrable que vivent les employés des sociétés de la zone franche au Togo et ceci dans la presque indifférence des autorités du pays, ils ont tenu à établir un lien entre la situation de ces employés, surtout partant de leur salaire pour faire constater ce qui a cours sous presque leurs yeux dans les lacs.


C’est ainsi qu’ils ont défi les auditeurs à aller voir au niveau du Tribunal d’Aného où, selon l’un des journalistes, « les auxiliaires sont payés entre 15 et 25.000 F cfa par mois ». Une rémunération qui est en grand déphasage avec ce que disent les textes qui fixent le SMIG à 35.000 F cfa. Contacté pour vérifier une telle information, un des agents de ce tribunal qui a préféré garder l’anonymat, a reconnu à demi mot une telle situation, tout en refusant d’aller dans les détails.

Le cas du tribunal d’Aného n’est qu’un cas parmi tant d’autres. Ce cas amène à se demander si ceux qui doivent veiller à l’application des textes payent ces salaires de misère à leurs premiers collaborateurs, comment ils seront à l’aise de prendre la défense des employés payés en dessous du SMIG dans les autres entreprises ou qui sont sujets à de mauvaises conditions de vie et de travail.



Mathias G., de retour à Lomé (Telegramme228)

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