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Selon la FAO, l’Afrique pourrait conjuguer la faim au passé dès 2025, si…
Publié le mardi 3 fevrier 2015  |  Agence Ecofin


© Autre presse par DR
José Graziano da Silva, directeur général de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture)


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- En Afrique, la faim pourrait appartenir au passé en 2025, si les petits agriculteurs qui produisent l’essentiel de la nourriture du continent disposaient d’un accès suffisant au crédit et aux intrants. Et si les mesures politiques adéquates étaient prises en matière de création d’emplois, de stabilité politique et de protection sociale.

Selon James Tefft, responsable des politiques à la FAO, «les pays africains ont fait des efforts significatifs vers la victoire sur la faim». Cependant, souligne-t-il, ces efforts ne doivent pas cacher les grands défis qui se posent encore au continent.

Ainsi, bien que certains pays africains soient parvenus à réduire de moitié la proportion des personnes vivant avec moins de 1,25$ par jour, la croissance démographique qu’enregistre le continent a fait passer le nombre absolu de personnes souffrant de la faim de 217 millions à 227 millions entre 1990 et 2014. D’après la FAO, le quart de la population de l’Afrique subsaharienne est en proie à la faim. Une situation qui est exacerbée par les différents conflits qui affectent souvent la production alimentaire nationale dans les pays touchés.

L’organisation indique que la faim pourrait effectivement disparaître d’Afrique d’ici dix ans si les objectifs de la déclaration de Malabo signée par les dirigeants africains en 2014 étaient atteints. Il s’agit notamment de l’allocation de 10% du budget national à l’agriculture, l’augmentation de 100% de la productivité, une croissance agricole annuelle à 6% et l’augmentation de 300% du commerce intra-africains de denrées agricoles.

Aaron Akinocho

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