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L’opposition togolaise entre boycott et participation à la présidentielle : Gerry Taama se prononce
Publié le mardi 3 fevrier 2015  |  icilome


© Autre presse
Gerry Taama, leader du NET


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Togo - Depuis quelques jours règne une agitation dans le monde des ODDH togolaises. Certaines d'entre elles soutenues par une partie de l'opposition, entendent dissuader tout candidat de l'opposition qui voudrait prendre part à toute élection sans que les réformes ne soient adoptées. Une sorte de boycott qui ne dit pas son nom. Pas sur la même longueur d'onde, Gerry Taama le président du NET, prévient!


Mi-avril 2015, les populations togolaises seront aux urnes pour choisir celui qui conduira leurs destinées pour les cinq (5) prochaines années à venir. Pour cette élection, la commission électorale nationale indépendante (Céni) s’active depuis plusieurs semaines. Elle est actuellement dans la phase de révision des listes électorales. Une première étape a pris fin dans la zone I le 27 janvier dernier pour reprendre ce 02 février dans les zones II et III.

Pourtant, un gros nuage plane sur ce processus. L'adoption ou non des réformes institutionnelles et constitutionnelles avant la tenue de l'élection présidentielle de 2015.

Certaines organisations de défense des droits de l’homme (ODDH) en ont fait une exigence et déclarent à qui veut l'entendre, qu'elles empêcheraient tout candidat de l'opposition qui voudrait se présenter sans les réformes. Une partie de l’opposition leur a emboîter le pas. Une autre, voit les choses autrement et souhaite malgré tout participer au scrutin. Une situation qui met sens dessus-dessous l'arène politique togolaise.

Gerry Taama, président du Nouvel Engagement Togolais (NET) a bondi sur la question dans une réaction postée sur sa page facebook. M.Taama dans sa réaction intitulée « Boycott des élections présidentielles de 2015 et mes quarante ans", le candidat du NET fait trois importantes précisions que voici :

"Depuis quelques jours, des interventions se succèdent en faveur du boycott des élections à venir. J'ai moi-même assisté dimanche après-midi à une réunion, sur l'initiative des ODDH et du Parti PNP, où une certaine majorité se prononce sur le boycott de ces élections si les réformes constitutionnelles et l'audit du fichier électoral ne sont pas réalisés.

J'aimerais faire ces trois précisions:

Primo: au sujet du fichier électoral, l'alinéa 2 et 3 de l'article 55 du code électoral stipule ceci:" Tout citoyen qui estime qu'un électeur a été indûment inscrit, radié ou omis sur la liste électorale peut saisir la CELI. Le recours est introduit dans les quarante-huit (48) heures qui suivent l'affichage des listes électorales.

La CELI rend sa décision dans un délai de quarante-huit (48) heures."
Par conséquent, dans la période de révision, c'est notre vigilance citoyenne qui doit être de mise, afin que dans chaque quartier, dans chaque centre de révision, à la fin de la journée, quand les listes sont affichées, qu'on détecte les intrus pour faire rapidement la saisine de la CENI.

Au demeurant, attendons la fin de l'opération de révision pour comparer le nouveau fichier aux précédents (ainsi que l'article 60 du code électoral nous en donne le droit), et si en analysant, ne serait-ce qu'un échantillon de cette liste, il se trouve des incohérences, le NET s'associera à toutes les initiatives tendant à assainir ce fichier. Aujourd'hui, le NET accorde toute sa confiance aux représentants de l'opposition qui travaillent au sein de la CENI et se fie à leur jugement.

Secondo: Au sujet du boycott des élections s'il n y a pas de réformes, je comprends la cohérence d'Abass Kaboua, qui rappelle ses camarades de lutte à leur promesse initiale, qui consistait à dire que sans les réformes, les élections n'auront pas de sens. Mais de notre côté, nous maintenons notre candidature pour les raisons précédemment évoquées dans une tribune.
Certaines personnes, à la réunion sus-mentionnée, ont déclaré ouvertement qu'ils feront tout pour empêcher la tenue de ces élections, et qu'ils nous combattront, nous qui oseront nous associer à cette mascarade. Même des leaders qui une semaine auparavant, disaient pouvoir battre Faure sans les réformes sont dans cette logique. Une telle expression d'intolérance, pour des démocrates me sidère, mais je ne fais point de jugement. Ce que je leur dirai, c'est que la meilleure façon d'empêcher ces élections, c'est de faire en sorte que Faure Gnassingbé, s'il devrait être élu, ait moins de 50% de suffrages exprimés, pour moins de 50% de taux de participation. S'ils y parviennent, on sera tous disqualifiés, autrement, qu'ils aillent vendre leurs illusions ailleurs.

Tertio: J'aimerais préciser encore que si nous avons les réformes constitutionnelles, la transparence du scrutin, et que nous ne gagnons pas les cœurs sur le terrain, tout ceci ne sert à rien. Pour le moment, UNIR laboure le terrain, pendant que nous le débroussaillons à peine. Il faut autant se battre pour les réformes que reconquérir le cœur des Togolais.
Pour finir, j'ai quarante ans aujourd'hui, et rien ne m'inspire à la fête. J'ai plutôt la saudade. L'avenir est si sombre. Allez, joyeux anniversaire, à cet autre moi qui rêve encore". Gerry

L.A

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