Togo - Suite au décès le 30 janvier dernier de la nommée Agbalegno Ayaoa Venunye, âgée de 27 ans, employée à la Société NINA, l’association Ensemble pour les droits de l’homme (EDH), par le biais d’un communiqué, dénonce avec vigueur, les conditions déplorables de travail dans la société NINA et, partant dans toutes les sociétés ou entreprises relevant de la zone franche installées au Togo depuis 1988.
Le communiqué relève « que le décès de la nommée Agbalegno Ayaoa Venunye, dans la fleur de l’âge, fait suite au malaise dont elle a été victime en travaillant dans des conditions de travail désastreuses de la société NINA où les employés sont contraints d’exécuter leurs tâches en position debout pendant plus de dix (10) heures sans cesse, alors que selon le code du travail togolais, la durée journalière du travail ne doit excéder huit (08) heures qui doivent, de surcroît, être parsemées d’un moment de repos ».
L’association dirigée par Me Jil-Benoît Afangbedji, « rappelle aux autorités togolaises que le droit au travail impliquant la création de bonnes conditions de travail, elles se devaient et se doivent sérieusement d’y veiller de sorte qu’en réalité, le décès regretté de Dame AGBALEGNO Ayaoa Venunye est constitutif de violation des Droits de l’Homme qui leur est imputable, puisque ce triste événement n’est que le résultat de leur indifférence face aux mauvaises conditions de travail de la société NINA et dans le reste des sociétés ou entreprises de la zone franche du TOGO que beaucoup d’associations et même d’éminentes personnalités de notre pays ont déjà dénoncées ».
Pour finir, l’association demande au Gouvernement togolais d’œuvrer afin qu’une solution définitive et durable soit trouvée aux problèmes que rencontrent quotidiennement les travailleurs de la Zone Franche togolaise.