Togo/ Refus d’Agbéyomé d’être candidat : La part du stratégique et de la résignation dans cette option

Politique

Publié le jeudi 5 fevrier 2015 | Togo top news

© aLome.com par Lakente Bankhead
Agbéyomé Kodjo ne sera pas candidat à la présidentielle 2015
Lomé, le 31 janvier 2015. Hôtel Sancta Maria. Investi comme Président de la formation politique OBUTS (Organisation pour Bâtir dans l`Union un Togo Solidaire) à l’issue d’un congrès de deux jours, Agbéyomé Kodjo a indiqué samedi dernier qu`il ne sera pas candidat à la présidentielle de cette année. L`ancien premier ministre a justifié son choix par la multiplicité des candidatures au sein de l’opposition.

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Agbeyome Kodjo positionne OBUTS pour les échéances électorales de 2015

- 30/1/2015

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Présidentielle 2015 et joutes électorales

La décision du Président de l'Organisation pour bâtir dans l'union un Togo solidaire (Obuts) de ne pas se porter candidat pour la prochaine présidentielle au Togo a un double mobile selon le responsable de l'appel des patriotes, Fulbert Attisso.

Il s'agit, selon lui d'une résignation mais également d'un positionnement stratégique.

Le leader de l'appel des patriotes soutenant cette interprétation, fait allusion au processus électoral. «Je pense qu'il y a une part de résignation dans cette décision. Quand vous voyez comment le processus électoral est conduit, il est évident que tout va à l'avantage du candidat du parti au pouvoir », a-t-il indiqué.

Poursuivant, il a déclaré qu'en fait Agbéyomé n'est pas certain qu'ils auront les reformes avant les élections. Aussi aurait-il en déduit par rapport à cela qu'avoir 7 ou 8 candidats ne servira à rien.

Par ailleurs, déclare Fulbert Attisso, cela consiste pour Agbéyomé Kodjo de se dire que comme, «il

y a plusieurs candidats de l'opposition, je ne me mets pas dans la masse mais je joue le réparateur des tords. »

Le journaliste écrivain et analyste politique, Fulbert Attisso estime également que c'est peut être un choix stratégique en ce sens que le leader de l'Obuts par cette option voudrait aiguillonner l'opposition à une candidature unique mais forcement que sa personne soit désignée.

La probabilité d'un candidat unique de l'opposition est réduite depuis belle lurette à une portion incongrue. L'on s'achemine inexorablement à une élection qui pourra avoir lieu probablement

mi-avril.

Germain Doubidji

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