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Front des patriotes pour la démocratie (Fpd) : réflexion sur la position du parti en rapport à la tenue de la présidentielle de 2015
Publié le jeudi 5 fevrier 2015  |  FPD


© aLome.com par Lakente Bankhead
Le FPD réaffirme la nécessité pour le TOGO de se doter d’une transition pour éviter le pire avant et après le scrutin présidentiel de 2015
Lomé, le 20 décembre 2014, à Brother Home. Le Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD) du députe Djimon Orè s’est prononcé sur l’actualité politique et la présidentielle de 2015. C’était au cours d’une conférence de presse qui a rassemblé journalistes et membres de cette formation politique.


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I/ Rappels sur le projet de société du FPD.
1-Vision du parti : transition politique consensuelle pour sauver le Togo.

2- But : bâtir un Togo nouveau.

3-Objectifs :
• Asseoir les bases de la démocratie vraie.
• Réconcilier le peuple avec lui-même.
• Asseoir les bases du développement harmonieux du pays.

4-Ligne politique du parti : social-démocratie
• Placer au- dessus de tout l’homme c’est-à-dire l’intérêt général par l’établissement d’un ordre social plus juste.
• Dire la vérité dans un monde de mensonge : courage politique.
• Se battre contre l’oppression au nom de la liberté : l’héroïsme.

II/ Actions menées par le Comité Directeur National (CDN)

1-Le Président National et différentes délégations du CDN ont eu à échanger à plusieurs reprises sur la situation politique de notre pays avec :
• Les délégations de ADDI, CAR, CDPA, ANC et autre conduites par leurs présidents respectifs.
• Les délégations de la société civile en particulier le GRAD et les ODDH.
• La délégation du conseil chrétien.
• Des personnalités diverses.
• Des diplomates des chancelleries : France, Allemagne, Chine etc.…

2-La mise au point du mémorandum le 1er/10/2014 :
• Le mémorandum a été envoyé au chef de l’Etat, aux chancelleries, aux organisations religieuses et de la société civile.

• La conférence de presse tenue le 20/12/2014 a rendu public le contenu du mémorandum.

III/ Le contexte de la tenue de l’élection présidentielle.

1-Des structures électorales bancales et sous-contrôle. Il s’agit de la CENI et de la Cour Constitutionnelle.
• CENI et démembrements dirigés et dominés par le parti au pouvoir.
Le bureau de la CENI : Président : Tafa Tabiou, 1er Rapporteur : Robert BAKALI, ancien procureur de la république. Les Celi présidées par les magistrats, présidents es qualité.
Les cartes d’électeurs falsifiées à la signature de Tabiou bien avant même la mise en place de l’actuelle équipe.
• La Cour constitutionnelle que préside Monsieur Abdou ASSOUMA totalement dans les mains du parti au pouvoir.

2-Le rôle négatif joué par les forces de sécurité, l’administration publique et la chefferie traditionnelle toujours de mise.
Toutes ces composantes interfèrent contre la transparence et l’équité du scrutin.

3-Les moyens de l’Etat. Ils sont comme à l’accoutumé mobilisés pour l’achat de conscience à l’endroit des populations appauvries à dessein et la publicité du RPT/UNIR.

4-L’échec des reformes. Faure et son système avec la complicité de certains partis politiques de l’opposition parlementaire de surcroît dans un flou artistique, ont enterré définitivement l’Accord Politique Global (APG), obtenu suite aux massacres de 2005, malgré ses insuffisances.
Voilà les conditions exécrables de l’élection dans lesquelles certains candidats déclarés de l’opposition estiment pouvoir prêter serment, Président de la République devant la Cour constitutionnelle d’Abdou ASSOUMA.

IV/Principales leçons à tirer de la situation politique du pays.

1-Position de la Communauté Internationale. Elle évolue toujours en fonction de la détermination et de l’engagement de chaque peuple à s’auto libérer par la prise de son destin en main. Cas du Burkina Faso, fin Octobre 2014.

2-Classe politique

• Le système RPT/UNIR caractérisé par une politique viscéralement méchante, malheureusement, est en voie de se perpétuer au-delà de cinquante ans au détriment de l’intérêt général. Faure et les caciques du pouvoir y tiennent.
• L’opposition plurielle marquée en son sein par la duplicité, la recherche de l’intérêt partisan et particulier. L’attitude complice des partis politiques engagés dans le processus en cours en dit long.

3-Société civile

Elle est à l’image de la classe politique malheureusement et marquée par le peu d’engagement doublé de la complicité tacite de la part des organisations religieuse, de défense des droits de l’homme, syndicales, associatives et autres.
Cependant notre parti est en contact permanent avec certaines d’entre elles qui sont crédibles.

5-Inutilité du scrutin présidentiel à venir.
Administration électorale sous contrôle, aucune réforme opérée, extrême pauvreté des populations, armée, forces de sécurité, administration publique et chefferie traditionnelle également au service du parti RPT/UNIR qui dispose de tous les moyens de l’Etat : le jeu est joué d’avance. Dans ces conditions, le cercle vicieux est maintenu c’est-à-dire élections, contestation, violence avec des victimes inutiles suivie de parodie de dialogue. Rien de bon par rapport à l’avènement de la vraie démocratie au Togo n’est en vue.

V/FPD et position appropriée


Face à la situation de notre pays ainsi présentée, quelle attitude le FPD devrait- il adopter ?
Dégager le candidat du parti pour prendre part à l’élection malgré tout ou alors soutenir celui d’un autre parti ? Sinon, devrait –il s’abstenir tout simplement en appelant le peuple au boycott ?
Telles sont les questions auxquelles nous répondrons à la prochaine assise.
Mais d’ores et déjà, le CDN pense que le FPD pour sa part doit maintenir le cap jusqu’à l’aboutissement de la lutte, c’est-à-dire, la fin de la dictature au Togo et place à la vraie démocratie.
Relativement à la position du parti, nous citons Père Mathieu Rougé « le courage en politique, c’est de rester fidèle à ce que l’on croit juste ». Nous ne devons pas renoncer à notre conviction par ambition ou par peur du regard des autres.


L’assise nationale du parti annoncée en précisera d’avantage le contenu de notre position.
En définitive, le processus électoral en cours marqué par l’opération de révision des listes électorales pour l’heure, n’engage nullement notre parti, le FPD. L’histoire dans un proche avenir nous donnera raison.

Nous militants du FPD, où que nous nous trouvons sur le territoire national comme au sein de la diaspora, devons-nous armer du courage absolu et avoir présent à l’esprit que :
• Le mythe de l’invincibilité du système tyrannique au pouvoir est de l’illusion. Si Rome et Sparte ont écroulé, point de régime espérer de durer à l’éternité.
• Le courage, c’est le pari du temps long.
• Le fait de construire une éthique collective du courage par l’élévation de nos concitoyens de l’étape du sujet-assujetti à celle du sujet souverain, voilà le défi.
• Le fait de se dessaisir du courage est un mauvais calcul car « le coût de la lâcheté est bien supérieur à celui du courage ».
• Le FPD, notre cher parti doit construire et incarner pour le reste du combat, les forces positives face aux forces rétrogrades.

Togolais viens, bâtissons la cité !!!

Lomé le 28 janvier 2015

Pour le Comité Directeur National, Le Président National,
Djimon ORE

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