Togo - Quand j’entends Zeus Ajavon dire qu’aucun parti responsable ne doit aller à ces élections sans les réformes, l’inélégance de ces propos me renforce dans mon engagement à être une force de proposition
Depuis 25 ans ce monsieur, qui est pourtant un grand défenseur des droits de l’homme, est l’épicentre de l’échec de l’opposition pour conquérir le pouvoir. Il est temps que lui et tout ceux qui ont combattu le pouvoir d’Eyadema en 1990 passent la main et prennent une retraite méritée.
Après avoir soutenu le boycott des législatives en 2002 avec les conséquences qu’on sait, lancé l’insurrection populaire en 2012 sans succès, on veut nous mener à un boycott alors qu’on ne nous propose rien à la place.
L’appel de trois jours manifestations les 5,6,7 janvier dernier, puis celle du 13 ont été un fiasco. Ayons le courage de le dire. Si quelqu’un pense qu’il peut mobiliser les Togolais pour obtenir les réformes, qu’il le fasse sans invectiver les partis politiques qui ne sont pas de cet avis.
Comment des démocrates peuvent faire preuve d’autant d’intolérance envers ceux qui n’ont pas leur point de vue. Le temps où on courbait l’échine par pur respect est révolu.
La dictature de la pensée unique de certains est finie. Nous serons bien présents dans le débat contradictoire. C’est parce que nous avons laissé ces messieurs confisquer le devant de la lutte démocratique que nous en sommes là.
Pour le Togo.