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Présidentielle de 2015 sans les réformes ?/A quelques semaines du scrutin, l’opposition toujours à la recherche de son pied d’appel
Publié le vendredi 6 fevrier 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Lakente Bankhead
Agbéyomé Kodjo ne sera pas candidat à la présidentielle 2015
Lomé, le 31 janvier 2015. Hôtel Sancta Maria. Investi comme Président de la formation politique OBUTS (Organisation pour Bâtir dans l`Union un Togo Solidaire) à l’issue d’un congrès de deux jours, Agbéyomé Kodjo a indiqué samedi dernier qu`il ne sera pas candidat à la présidentielle de cette année. L`ancien premier ministre a justifié son choix par la multiplicité des candidatures au sein de l’opposition.


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Même si la date exacte de l’élection présidentielle n’est pas encore connue, les Togolais pourront à en croire le ministre de l’Administration territoriale, Gilbert Bawara, se préparer à aller aux urnes au plus tard à la mi-avril pour élire leur prochain président de la République.

Au sein de la classe politique de l’opposition « participer ou non », les positions se divergent d’une formation politique à une autre. Pour l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean Pierre Fabre, parti de l’opposition, réformes ou pas, le temps n’est pas au boycott.


Cette position a été confirmée lors de la sortie en début de semaine sur la radio Victoire Fm, du Secrétaire à la communication de l’ANC, Eric Dupuy. « L’opposition est aujourd’hui devant le fait accompli. Le régime actuel a rejeté toutes tentatives que nous avons menées pour que les réformes soient faites. Le régime est fermé à toute évolution. Nous devons donc être prêts à tout moment pour aller à ces élections et je reste persuadé que si toute la population reste mobilisée et vote massivement en faveur de l’alternance et se mobilise pour le préserver, Faure sera battu ».

Du côté du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), c’est le contraire. « Le CAR n’entend pas présenter de candidat au prochain scrutin présidentiel si les réformes comme prescrites dans l’APG ne sont pas faites», a indiqué cette semaine, Me Dodzi Apevon, président du CAR.


Pour le professeur Aimé Gogué de l’Alliance démocratique pour un développement intégral (ADDI), il y a urgence de relancer les discussions pour arriver au consensus sur les réformes. « Il y a nécessité de reprendre les discussions sur les réformes afin d’avoir une élection crédible et transparente », a dit professeur Gogué.


Pour le reste de la classe politique de l’opposition et des organisations de défense des droits de l’Homme, le boycott est la meilleure option. Une position qui rejoint d’ailleurs celle du Mouvement républicain centriste d’Abass Kaboua, qui, quelques jours plus tôt, appelait les partis politiques à un boycott au cas où le parti au pouvoir continuerait par s’enfermer dans la voie d’une élection sans réformes. C’est de cette position que des organisations de défense de droit de l’homme (ODDH) en conférence de presse le mercredi 5 février dernier à Lomé ont fait échos. Mieux, elles ont prédit un lendemain incertain pour le pays « si les réformes ne sont pas opérées ».


Mais à côté de tout ce qui précède, il faut retenir qu’ils sont déjà sept candidats à déclarer leurs intentions de briguer la magistrature suprême face au candidat du parti au pouvoir UNIR, qui probablement sera le président sortant, Faure Gnassingbé. Mais y seront-ils tous ou certains vont finalement se retenir ?
Malgré ces positions divergentes dans la classe politique togolaise la structure en charge des élections continue les préparations. Après la révision dans la zone un, la deuxième zone poursuit la même opération qui prend fin le 09 février prochain.


Charles D., Lomé (Telegramme228)

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