Un problème de bois volé pose actuellement un sérieux conflit entre Dame AKA Marie femme d’affaires, exploitant de bois et directrice de la société MESMA et le Sieur ADJAHO Koffi, Consul du Pakistan au Togo. Tout est parti de l’achat par l’un et du vol par l’autre de bois chez un vendeur en République ghanéenne.
Dame AKA Marie dit avoir versé la somme de 20 millions pour financer la coupe à son profit des madriers une espèce de tecks. Des bois que le consul aurait réussi à voler au Ghana avant d’être arrêté à la frontière. Une procédure judiciaire est actuellement enclenchée pour faire la lumière sur cette affaire où le vol, la corruption et le bras de fer sont invités…
Soit c’est la justice togolaise qui continue de semer le flou dans les esprits ou c’est carrément deux acteurs du monde des affaires qui ne perdent rien pour se régler des comptes. Il s’agit là dans ce contexte d’un problème de vol de bois, les madriers. Dame AKA Marie est en véritable bras de fer avec le sieur ADJAHO Kofi. Celui-ci dit être le propriétaire des bois et vice versa. Cette histoire prend une dimension de confusion totale et nécessite une implication totale et impartiale de la justice.
Les faits…
Selon la requête aux fins d’ordonnance de mise sous main de justice, Dame AKA Marie Michelle est exploitant des bois et pour ces fins, elle se rendit au Ghana dans la localité de Walé-Walé où elle entra en contact avec le sieur MENSAH de nationalité Ghanéenne et résidant dans la localité.
Celui avec ses associés proposèrent à Dame AKA Marie de faire le dépôt de 20 millions à titre d’avance de la coupe à son profit des madriers. Ce qui fut fait.
Suivant les faits, les madriers ont été effectivement coupés et les employés de la requérantes avaient soigneusement taillé et rassemblé les madriers en vue des formalités pour le convoiement à Lomé pour la vente.
Puis patatras ! Intervint le consul Adjaho du Pakistan au Togo qui est allé se liguer avec un habitant de la localité nommé SOULEYMANE, un des associés du sieur MENSAH pour organiser le transport de ce bois qui ne lui appartient pas vers le Togo.
Il n’ira pas jusqu’au bout. La cargaison sera saisie à la frontière Togo Ghana à YEMBOU sur la plainte de dame Aka.
Le sieur ADJAHO, désemparé proposa un règlement à l’amiable puis dans la foulée et ce suivant la réquisition N° 33309/PR/2014 du procureur de la république près le tribunal de première instance de Lomé, ladite cargaison a été mise dans un entrepôt neutre à Attiégou.
Mais entre temps, pour une raison qui semble frôler la fraude, ou par une contre ordonnance du Procureur de la république, le Sieur ADJAHO Koffi fit transférer nuitamment les madriers vers son parc à Agoè.
Pour des raisons d’ordre sécuritaires, en attendant la poursuite du dossier, et ce sur demande de Dame AKA, le procureur de la république POYODI Essolisssam, requiert au commandant de brigade de la gendarmerie nationale d’Agoè-nyivé, l’effet de faire l’inventaire du bois litigieux entreposé dans le parc du sieur ADJAHO.
Ensuite de la faire déplacer dans le parc du transitaire DAVID situé à Attiégou, lequel parc reconnue par l’Etat togolais.
Une situation qui ne semble apparemment pas faire l’affaire du consul du Pakistan au Togo, le sieur ADJAHO Kofi, le consul qui accuse à son tour dame AKA d’être dans le faux.
Mais un véritable cafouillage judiciaire s’invite dans les ordonnances et les contre-ordonnances dans la même affaire, des ordonnances qui viennent du procureur, d’où le rôle ambigu du procureur de la république dans la gestion de ce dossier. D’après nos enquêtes, les deux parties auraient reçu la promesse d’être satisfaites contre de l’argent. Ce qui a entrainé des ordonnances tous azimuts délivrées par le Procureur de la République, ordonnances qui disent une chose et son contraire et qui tentent justement de donner raison à chacune des parties.
Une justice manipulée…
L’exécution de l’ordonnance de lieu du dépôt du bois est irrégulière dans cette affaire. Alors que la première demandait que les produits soient déposés dans un parc neutre, le sieur ADJAHO Kofi s’est approché de la brigade de gendarmerie d’Agoè-nyivé pour les convoyer dans son parc sur une nouvelle requête du procureur. Au même moment, le même procureur demande de faire déplacer les bois vers le parc DAVID, tout ceci dans un nuage d’ordonnances et de coups de fil.
Qu’est ce qui explique ce coup de fil de M. Essolissam POYODI ? Quelle est la vraie nature de cette affaire ? Les autorités judiciaires de notre pays doivent se mettre au dessus de la mêlée et éviter de semer la confusion.
Il est vrai, des milliards cde FCFA sont investis pour que la justice togolaise se modernise et qu’elle puisse être indépendante. Mais lorsque pour toutes les affaires, on évoque à la justice le terme d’affaire juteuse pour exiger des différents partis de l’argent avant de dire le droit, il y a de raison d’interpeller les plus hautes autorités judiciaires en commençant par le ministre de la justice. Le consul Adjaho présenté comme le voleur du bois nous a renvoyé à son avocat, Me Agbahé qui aussi n’a pas daigné répondre à toutes nos sollicitations. C’est vrai, c’est quand on a des choses à se reprocher que se tapit dans le silence comme dans le cas du sieur Adjaho qui devrait faire la honte des représentations honoraires au Togo.