La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a commencé depuis lundi 2 février 2015 le processus de révision des listes électorales dans la deuxième zone. Ceci malgré les diverses ratées signalées de part et d’autre par les leaders des formations politiques ainsi que les acteurs de la société civile.
Des ratées dues entre autre aux mauvais fonctionnements des kits. Alors que les ratées dans l’opération en première zone n’ont pas été corrigées, il est logique qu’on s’attende à de nouveaux dégâts en zone 2.
La semaine écoulée, la cellule chargée de la supervision du processus et de l’organisation des élections était en réunion de travail avec les responsables de la CENI à la primature, histoire de faire le point sur la première étape du travail dans la zone 1.
Une réunion de travail était assez houleuse puisqu’il y avait des insuffisances surtout d’ordre communicationnel et technique qui ont été soulevées. Des insuffisances que le président de la CENI tente de justifier : « si tu prends un Laptop qui travaille bien le matin et quelques heures après il se plante, c’est la faute à l’opérateur de saisie ou c’est la faute à la machine ? Je suis désolé ».
Le gouvernement et la CENI ont dit prendre en compte les diverses préoccupations et inquiétude signalées. Mais sans les corriger, la Commission Electorale Nationale Indépendante entame la deuxième phase du processus des révisions des listes électorales. Mais pour quel résultat ? s’interroge-t-on.
Pour rappel, la zone 2 enferme les CELI de Kpélé, Danyi, Wawa, Akébou, Amou, Haho, Est-Mono, Moyen-Mono, Anié, Blitta, Sotouboua et Tchamba.
La révision électorale dans cette zone prend fin le 9 février pour reprendre dans la zone 3 à partir du 16 février et se terminer le 23 du même mois.
La zone 3, la dernière bien évidement coiffe le Tchaoudjo, le Dankpen, l’Assoli, le Bassar, la Binah, la Kozah, Doufelgou, Kéran, Oti, le Tandjoaré, le grand Tone, Cinkassé puis le Kpendjal.
La CENI a fort à faire. La réussite de ces dernières étapes du processus lui donnera un peu de crédibilité pour la suite du boulot à lui confié. Si elle ne corrige donc pas les insuffisances des opérations précédentes, elle ne fera qu’accumuler tares et dégâts.