Les acteurs impliqués dans le processus électoral en cours, ont été mieux informés ce mercredi à Lomé sur le dispositif et la mission de la Force Sécurité Elections" (FOSEL/2013). Composée de 6.500 gendarmes, policiers et gardiens de préfectures, cette Force - créée par le gouvernement le 10 avril dernier - est chargée d’assurer la sécurité avant, pendant et après les élections législatives du 21 juillet prochain. Elle est dirigée par le Commissaire divisionnaire Têko Mawuli Koffi Koudouovoh.
Ce mercredi, tous les acteurs impliquée dans le processus électoral, ont été mieux informés du dispositif et de la mission de cette Force dans le cadre d’une "journée de sensibilisation et d’information" axée sur le thème : ’La FOSEL et la sécurité des élections législatives du 21 juillet 2013.
La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a été présidée par le ministre de a sécurité, le Colonel Yark Damehame en présence de ses collègues de l’administration territoriale Gilbert Bawara et des droits de l’Homme Mme Léonardina Rita Doris De Souza-Wilson.
Plusieurs autres personnalités dont l’ambassadeur d’Allemagne au Togo Joseph Weiss et Mme Olatokunbo IGE, représentante du bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH-Togo) ont aussi assisté à la cérémonie. La présidente de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Mme Angèle Dola Aguigah était aussi présente.
Selon le ministre de la sécurité, la FOSEL/2013 est avant tout "l’expression claire de la volonté politique d’organiser des élections apaisées et sans violences".
"En tout cas, en ce moment c’est l’objectif majeur à atteindre. C’est à la fois un défi que nous sommes tenus de relever et nous avons tout mis en œuvre pour y arriver. Il est clair que nous sommes satisfaits de la préparation de la FOSEL et c’est ce qui nous permet de soutenir haut et fort qu’elle a reçu la formation, le savoir-faire et la compétence nécessaire pour jouer pleinement son rôle, celui de sécuriser toutes les phases du processus en cours notamment la campagne, le scrutin proprement dit et la proclamation des résultats", a précisé le Colonel Yark Damehame.
"Il suffit qu’un parti politique adresse une lettre de demande au commandant local de la FOSEL pour la sécurisation de sa campagne. Nos missions seront exécutées dans la transparence, dans la légalité et dans le respect des droits de l’homme", a-t-il souligné.
La représentante du bureau du HCDH-Togo a pour sa part, étalé les dispositions prises par son Institution dans le cadre de ses élections. Le HCDH-Togo va déployer 600 "observateurs des droits de l’Homme pour la paix" sur le terrain avant, pendant et après ces élections. L’Agence onusienne a également lancé le projet "promotion et protection des droits de l’Homme et de protection des libertés publiques avant, pendant et après ces élections. La phase pratique de ce projet prévoit la mise en place d’un système de monitoring, de documentation et d’alerte sur les cas de violations présumés des droits de l’Homme accessible à la population.
Ce système comprend notamment la mise en service de deux lignes vertes (fixe : 8000 40 40 et portable : 8203), la conception, l’identification, la formation et le déploiement de 600 Observateurs des droits de l’Homme (ODH) et enfin, les descentes sur le terrain pour le traitement des cas soulevés.
Rappelons que la FOSEL/2013 est composée de 3.000 gendarmes, 3.000 policiers et 500 gardiens de préfecture. La campagne électorale s’ouvre samedi à 00 Heure. Elle prend fin, le vendredi 19 juillet à minuit.