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Embrouille au sein de l’opposition Togolaise, Quand l’ANC fait objet de sévères critiques
Publié le lundi 9 fevrier 2015  |  Togo Online


© aLome.com par Lakente Bankhead
Agbéyomé Kodjo ne sera pas candidat à la présidentielle 2015
Lomé, le 31 janvier 2015. Hôtel Sancta Maria. Investi comme Président de la formation politique OBUTS (Organisation pour Bâtir dans l`Union un Togo Solidaire) à l’issue d’un congrès de deux jours, Agbéyomé Kodjo a indiqué samedi dernier qu`il ne sera pas candidat à la présidentielle de cette année. L`ancien premier ministre a justifié son choix par la multiplicité des candidatures au sein de l’opposition.


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Depuis la sortie du président du MRC, Abass Kaboua, au lendemain de son congrès ordinaire, il n’a de cesse de poursuivre une guerre médiatique contre l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC). Cette nouvelle tournure dont le coup d’envoi a été donné au cours d’une conférence de presse animée par ce dernier pour dénoncer l’initiative d’une tournée nationale pour mobiliser les populations de l’intérieur du pays, afin de les inviter à aller se faire enrôler et aussi leur montrer le candidat de CAP 2015, Jean-Pierre Fabre, est une occasion également saisie par le CAR, l’ADDI, l’OBUTS et bien d’autres qui ont emboité le pas à Abass Kaboua.

Le parti de Jean-Pierre Fabre est vu comme le nouveau traitre qui compromet la lutte démocratique et qui pratiquerait la politique du pouvoir, celui de participer à l’élection pour “légitimer le pouvoir cinquantenaire”. C’est en substance ce qui ressort des propos des leaders de ces partis de l’opposition qui ne partagent pas ou qui ne comprennent pas la stratégie de l’ANC, ni sa position par rapport à la question des réformes et celle de l’élection présidentielle en cours. Selon ceux-ci, l’ANC serait autant coupable que UNIR dans le blocage intervenu lors de l’étude en commission de la proposition de loi portant réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales. Ils estiment que le leader de l’ANC serait obsédé par le titre de chef de fil de l’opposition qui lui permettrait de bénéficier des avantages donnés, entre autre, une voiture de commandement, une force financière et surtout, s’afficher aux côtés de Faure Gnassingbé, lors de grandes audiences.

Ces propos constituent une campagne de dénigrement orchestrée pour remettre en cause la côte de popularité de l’ANC, qui, à sa naissance, non seulement a ravis la vedette à l’UFC mais aussi d’autres partis tels le CAR et l’ADDI. Il s’agit, à travers cette campagne de faire chuter l’ANC dans les sondages afin de permettre, disent-ils, à Jean-Pierre Fabre de descendre de son piédestal pour favoriser la candidature unique de l’opposition, autre que ce qui est fait jusque-là. L’ambition de ceux qui prône ces idéaux est de voir autre leader que Jean-Pierre Fabre, défendre les couleurs de l’opposition à cette élection. Il lui est reproché de n’avoir pas la carrure de rassembleur…
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