La section de l'ANC Allemagne a commémoré le samedi 31 Janvier à l'université de Freiburg le 22ème anniversaire du massacre de Fréau jardin à Lomé au Togo. Ensemble avec les membres des associations allemandes Aktion Bleiberecht et StRra, ils débattus sur la situation sociopolitique actuelle du Togo et des réfugiés politiques togolais en Allemagne..
Les cérémonies débutèrent à 17 h 30 avec une minute de silence en mémoire de ceux qui ont été massacrés ce 25 Janvier 1993 suivi de l'hymne national togolais. Une première phase des travaux a été consacrée à des exposés dont celui du massacre du 22 Janvier qui a attiré beaucoup l'attention du public. Cette première phase s'achevait dans les environs de 20 h, heure à laquelle était prévue la seconde phase des activités et où la section est entrée en débat avec les deux associations allemandes.
Des questions d'ordre social, politique et religieux ont dominé le débat.
Dans un premier temps, elles se sont intéressé sur ce qu'est l'ANC, son programme de développement, si elle participera à la prochaine élection présidentielle qui aura lieu en mars et si elle fait déjà ses campagnes de sensibilisation, comment elle le fait. La question sur les objectifs des marches de protestation des partis de l'opposition a également été au centre des discussions. Aussi a-t-on demandé si l'ANC souhaiterait avoir un appui de la communauté internationale et surtout l'allemagne pour le changement au Togo.
Ensuite le Togo étant un pays chrétien ou du moins en majorité chrétienne, quelle est l'influence de l'église en général et des évêques en particulier sur la situation sociopolitique du Togo? Telle a été l'inquiétude du public allemand au plan religieux.
Un autre sujet crucial fut celui des réfugiés togolais en Allemagne. Force est de constater que beaucoup de togolais prennent le chemin de l'exil dont une de leur destination finale l'Allemagne. Est-ce qu’il y a des cas enregistrés au Togo où des expatriés ont subi des menaces ou incarcérations?
Au moment où le débat s'annonçait plus intéressant, il fallait l'interrompre car le temps qui nous était imparti a été épousé. Néanmoins toutes les question posées ont trouvé des éléments de réponse mais les membres de ces associations ont affirmé leur volonté d'organiser une autre rencontre avec la section afin de pouvoir approfondir le débat.
C'est dans une ambiance de convivialité que nous avons quitté l'enceinte de l'université après une série de prise de photos avec nos amis Allemands.