Togo - Depuis novembre 2014, forts de l’article 4 de la Constitution togolaise qui dispose des conditions dans lesquelles un référendum peut être initié par le peuple, le Collectif des résurgence de la diaspora togolaise (CRD Togo) et son partenaire, le Mouvement Kekeli ont initié une campagne de collecte de signatures.
Avec au moins 500 000 signatures, provenant de 18 préfectures sur les 35, ces deux organisations envisagent d’obliger les acteurs politiques à opérer les réformes constitutionnelles et institutionnelles avant l’élection présidentielle de 2015.
Quatre (4) mois après cette initiative, seuls 1.000 Togolais ont signé cette pétition, selon le coordonnateur général du CRD-Togo, Dr Edem Atsu Kwassi, intervenant ce mardi sur les ondes de la radio Kanal FM, alors que la présidentielle est prévue pour la mi-avril, selon le ministre en charge de l’administration territoriale, Gilbert Bawara.
Devant cette situation « décevante », le CRD-Togo se propose de saisir dans les jours à venir d’une lettre ouverte, la médiatrice de la République, en la personne d’Awa Nana-Daboya.
« Il faut une action citoyenne résolue et immédiate » pour résoudre ce problème, a déclaré M. Atsu.
Pour lui, il est clair que le pouvoir et l’ANC, « par leur jeu sale et politicien » sont en train de saboter l’avenir de la nation. « La classe politique s’entête, la société civile doit inviter le peuple à un arbitrage souverain, surtout pour éviter le drame de 2005 », a-t-il conclu.