Les enseignants des écoles primaires catholiques du Togo sont en grève depuis lundi et ce jusqu’à nouvel ordre. Ceux-ci demandent au gouvernement togolais d’améliorer leurs conditions de travail à travers l’accord qu’il a signé en 2013 avec les premiers responsables de l’enseignement catholique.
Selon ces grévistes, vu les moyens limités de leur ministère, le gouvernement togolais en 2013 avait décidé de venir à leur rescousse en augmentant leur salaire et en améliorant leurs conditions de travail. Sur cette base un accord a été signé entre les deux parties.
Mais seulement voilà, après deux ans que cet accord a été signé, les choses n’ont pas bougé d’un iota, pire les conditions se dégradent de plus en plus.
«C’est depuis 2013 que l’Etat a pris l’engagement de revoir nos salaires mais jusqu’à l’heure où je vous parle, personne n’a bénéficié d’un avancement sur son salaire », a déclaré Narcisse Gblakou, l’un des enseignements de l’école primaire catholique du Togo.
Très fermes et déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications, ces enseignants ne comptent pas fléchir jusqu’à ce qu’une issue favorable ne soit trouvée à leur demande. C’est dans esprit qu’ils pensent aller demain mercredi à la direction diocésaine de l’enseignement catholique pour savoir pourquoi l’Etat peine à tenir à ses promesses.
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