Togo - Le Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais (MEET), une association estudiantine très présente sur le campus de l’université de Lomé à travers ses actions, donne son avis sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles dont le processus de réalisation est bloqué depuis quelques jours.
Dans un communiqué parvenu à l’Agence de presse Afreepress, cette association estudiantine dirigée par Komlavi Akomabou Kondo (photo) a estimé que ces réformes sont d’une importance capitale pour la jeunesse togolaise en raison de leurs enjeux économiques et sociaux.
« Les étudiants des deux universités publiques du Togo s’attendent à ce que les réformes en question débouchent sur des institutions mieux outillées et pour apporter des solutions appropriées aux conditions difficiles dans lesquelles les étudiants sont », renchérit le communiqué.
Mieux, lit-on, « seules les réformes constitutionnelles et institutionnelles prescrites par l’Accord politique global (APG) peuvent permettre au Togo d’avoir un environnement propice aux investissements susceptibles d’offrir les opportunités d’emploi à l’ensemble des jeunes du pays ».
Au demeurant, le MEET pense que ces réformes vont garantir le fonctionnement efficace et équitable des institutions en charge de la gouvernance du pays.
Aux dernières nouvelles, les discussions ouvertes à la commission des lois constitutionnelles de l’Assemblée nationale en vue de concilier les positions pour donner une chance d’aboutissement aux réformes avant le scrutin présidentiel de 2015, n’ont pas abouti.