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Sorties médiatiques d’Abass Kaboua : Mme Adjamagbo ne veut pas être juge
Publié le mercredi 11 fevrier 2015  |  icilome


© Autre presse par DR
Brigitte Adjamagbo Johnson, Présidente et Coordinatrice Générale de la coalition Arc-En-Ciel


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Togo - Mme Adjamagbo Kafui Johnson, présidente de la CDPA et coordinatrice en exercice du Combat pour l’Alternance Politique en 2015 (CAP 2015) ne souhaite pas réagir plus que ça aux récentes sorties médiatiques de M. Abass Kaboua, président du MRC. Ce dernier désormais ex-membre du CAP 2015 ne manque aucune occasion de pointer un doigt accusateur sur ses anciens compagnons, les désignant comme responsables de l'échec des réformes

Pour Mme Adjamagbo, le peuple togolais sera seul juge du président du Mouvement des Républicains Centristes (Mrc), au sujet de ces récentes sorties.

"Les Togolais jugeront les actes que pose ce camarade. (…). Les gens pensent qu’ils peuvent se permettre de tout dire. Il y a des gens qui viennent sur les médias et qui se réclament des forces de changement, mais qui tiennent des propos qui sont de nature à démobiliser les populations", a laissé entendre Mme Adjamagbo Kafui Johnson.

Certains partis politiques formant le CAP 2015 et les ODDH ne parlent plus le même langage depuis un moment. Le Mrc du sieur Abass Kaboua a donné le ton en invitant l’Anc à ne pas se présenter à la présidentielle de 2015 tant que les réformes ne sont pas adoptées. Car pour le Mrc, en participant au scrutin à venir dans les conditions actuelles, reviendrait à accompagner Faure Gnassingbé dans sa volonté de s'éterniser au pouvoir. M.Kaboua a fait cette mise au point au moment où l’Anc et ses responsables ont entamé une tournée à l'intérieur du pays en vue de sensibiliser et de présenter aux populations leur candidat à la présidentielle de 2015.

Le Mrc recevra le soutien des Organisations de défense des droits de l’homme (Odhh) qui maintiennent leur position, pas de réformes pas d’élection.

Position que réfutent l’Anc et le CAP. "Nous avons beaucoup appris de nos expériences passées. Qu’on ne compte pas sur nous, pour nous amener au boycott des élections. Nous ne boycotterons pas ces élections, mais nous allons nous battre jusqu’au bout pour obtenir les réformes. Nous sommes conscients que ces réformes sont indispensables", a indiqué Mme Adjamagbo, présidente de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA).

L’opposition togolaise est traversée par un courant de division qui ne dit pas son nom. Les acteurs politiques de l’opposition ne parlent plus de la même voix. Alors que la présidentielle qui est annoncée pourra la mi-avril 2015, avance à grands pas.

A.T Y

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