Togo - Dr Gilbert Tsolenyanu, porte-parole de la centrale syndicale des travailleurs du Togo a, sur les antennes de la radio privée Metropolys, donné un premier bilan à mi-parcours de la grève de 72 heures. Cette grève qui ne concerne que le secteur public, selon le porte-parole de la STT, est largement suivie sur toute l’étendue du territoire mais certaines localités en proie à des résistances des responsables locaux, n’ont pas bien suivi le mouvement
Trois raisons ont conduit la STT a déclenché une grève sèche de 72 heures : protestés contre les injures du Premier Ministre à l’endroit de son administration; demander le redressement de la grille salariale; dénoncer les intimidations proférées par certains inspecteurs à l’endroit des enseignants de l’enseignement primaire et secondaire.
Cette grève qui a débuté ce mercredi matin, est observée sur toute l’étendue du territoire nationale. Néanmoins certaines localités où sévissent des inspecteurs et autres commissaires "zélés" selon M. Tsoleyanou, n’ont observé que partiellement le débrayage. Parmi celles-ci, il a cité citées entre autres, Agou où les lycées et collèges ont ouverts leurs portes. Outre Agou, on cite aussi l’Oti Sud plus précisément Gando etc.
Pour les travailleurs grévistes, si le gouvernement ne trouve pas de solutions idoines, il faudra craindre le pire, car le risque d’une grève illimitée n’est pas écarté par la STT.
Soulignons que le gouvernement togolais est acculé ces derniers temps par des mots de grève à répétition de la part du tout puissant syndicat, la STT. Alors que la grève de 72 heures démarre sur toute l’étendue du territoire, six autres organisations syndicales des travailleurs viennent de déposer un préavis de 48 heures. Il s’agit de la Confédération générale des cadres du Togo (CGCT); de la Confédération nationale des travailleurs du Togo (CNTT); de la Confédération syndicale des travailleurs du Togo (CSTT); du Groupe des syndicats autonomes (GSA); de l’Union générale des syndicats libres (UGL) et de l’Union nationale des syndicats indépendants du Togo (UNSIT).
Elles appellent à la satisfaction immédiate de la revendication principale à savoir, le redressement de la grille indiciaire sur les deux augmentations du SMIG en plus de l’intégration des 20.000 F et 30.000 F pour l’année 2015 et la signature du décret d’application du nouveau statut général de la Fonction publique