Les togolais connaîtront leurs nouveaux députés à l’Assemblée Nationale au lendemain du 21 juillet prochain. Des consultations se multiplient à cet effet en vue de consolider le processus électoral en cours. Mais, à quelques jours de ce grand rendez-vous électoral, des voies s’élèvent dans les rangs de la société civile, pour demander un report de ce scrutin.
C’est le cas de l ’Ong Solidarité et Action pour le Développement Durable (SADD) et le Groupe de Réflexion et d’Action pour le Dialogue, la démocratie et le Développement (GRAD), qui plaident pour la suspension du processus électoral pour un dialogue franc, inclusif et sincère sous la direction d’un médiateur.
Victor Alipui (photo), le président du GRAD, affirme que : « le peuple togolais ne croit qu’en une seule chose : un dialogue franc, sincère et constructif ».
L’ancien ministre de l’Economie estime qu’en prenant aujourd’hui des raccourcis, nous pouvons faire l’économie d’une révolution telle que certains l’ont connue, car, soutient-il, « elle est toujours sanglante ».
L’histoire récente de notre pays nous enseigne, soutient pour sa part , Yves Dossou, coordonateur général de SADD, que « des élections organisées dans un cadre contesté sont génératrices de lendemains incertains ».
Notons que les deux organisations ont co-animé les 1er et 02 juillet à Lomé, une conférence axée sur le thème : « Crises sociales et politiques récurrentes au Togo : Quelles alternatives citoyennes pour une sortie de crises ».
La rencontre avait réuni des organisations de la société civile togolaise, des centrales syndicales, des confessions religieuses ainsi que des partis politiques.s