Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Grève de 72h de la STT: Echec ou succès ?/«Le radicalisme ne peut pas payer mais risque de noyer tous nos efforts»
Publié le jeudi 12 fevrier 2015  |  Horizon news


© aLome.com par Lakente Bankhead (Photo d`archive)
Des travailleurs de la Fonction publique du Togo se remobilisent pour défendre leurs droits.
Lomé, le 14 janvier 2015, au Centre communautaire de Tokoin. A l`issue d`une Assemblée générale, la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) a décidé d`entrer en grève pour toute la journée du jeudi 15 janvier 2015.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L’appel de 72 h lancé par la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) en vue d’observer une cessation du travail dans l’administration a apparemment connu un échec.


Contrairement par le passé, le mot d’ordre n’a pas été suivi dans l’administration et surtout dans le secteur de l’éducation. Les écoles sont ouvertes avec présence effective des élèves. Interrogé, certains fonctionnaires ne seraient pas d’accord cette fois-ci avec le motif de la grève ; « la STT a été créée pour revendiquer l’amélioration des conditions et le bien être des travailleurs du Togo et non pour faire vengeance. Si nous n’opérons pas bien, les futures grèves n’auront plus de poids en face des autorités », a indiqué Jean KOFI ingénieur agronome avant d’ajouter, « La STT doit demeurer dans sa droite ligne de revendication ».

Pour sa part, Mme GNASSOUNOUN Brigitte a invité les uns et les autres à toujours priviléger la voix du dialogue et du consensus pour trouver une solution durable aux problèmes des travailleurs togolais ; « Dans cette situation le radicalisme ne peut pas payer mais risque de noyer tous nos efforts ».
« Les cours des grèves seront considérés comme exécutés.Mais nous craignons qu’à la dernière minute des examens que nous soyons les premiers à convoquer les enfants pour les rattrapages. J’ai préféré venir profiter de quelques moments pour les entretenir. Nous sommes choqués de voir les enfants rentrer à la maison », a laissé entendre Lawson Edem un enseignant dans une école publique de la capitale.

A en croire Dr Gilbert Tsolenyanu, porte-parole de la STT, cette grève qui ne concerne que le secteur public, est suivie sur toute l’étendue du territoire mais certaines localités en proie à des résistances des responsables locaux, n’ont pas bien suivi le mouvement.


«Certaines localités où sévissent des inspecteurs et autres commissaires "zélés" n’ont observé que partiellement le débrayage. Parmi celles-ci, Agou où les lycées et collèges ont ouverts leurs portes, l’Oti Sud plus précisément Gando etc», a t-il souligné.

Les raisons de la grève de 72 heures : protestés contre les injures du Premier Ministre à l’endroit des médecins; demander le redressement de la grille salariale; dénoncer les intimidations proférées par certains inspecteurs à l’endroit des enseignants de l’enseignement primaire et secondaire.

 Commentaires