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La société civile retrousse les manches contre le mariage précoce et forcé
Publié le jeudi 12 fevrier 2015  |  AfreePress




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Togo - Les conséquences néfastes du mariage forcé, les dispositions juridiques en la matière, les procédures d’accès à la justice des enfants victimes de mariage forcé et précoce ont été mercredi à Lomé, au cœur d’échanges entre les acteurs publics et privés de protection des enfants contre le phénomène du mariage précoce et forcé, a constaté l’agence de presse Afreepress.


Initié par le Réseau de lutte contre la traite des enfants au Togo (RELUTET) et le Réseau des organisations de lutte contre la maltraitance, les abus et l’exploitation sexuelle des enfants (ROMAESE), cette formation vise à contribuer à l’élimination du mariage forcé au Togo.

Durant trois (3) jours de formation, les inspecteurs régionaux de l’éducation, les membres de la police judiciaire des régions et agents sociaux des régions travaillant avec les enfants, les enfants membres du Conseil consultatif des enfants (CCNE), ont été outillés sur les généralités en matière de droits de l’enfant.

Ils ont été amenés à comprendre les causes et conséquences du mariage précoce et forcé, à maîtriser le cadre juridique national et international protégeant les enfants du mariage précoce et forcé.

« Le phénomène du mariage précoce selon des enquêtes, ont montré que c’est un phénomène qui est en cours au Togo et qui malheureusement empêche l’émancipation de la jeune fille. Nous pensons qu’à partir des acteurs sociaux et les textes de lois qui sont votés dans le pays, nous pouvons venir à bout de ce phénomène », a déclaré GBODJO Kodjo président de RELUTET.

A la fin de la formation, un document de plaidoyer pour l’accès à la justice des victimes de mariage forcé et précoce sera élaboré.

Selon le directeur de cabinet du ministère en charge de la Promotion de la femme, GANI Koffi, ce projet vient à point nommé soutenir les efforts du gouvernement dans la lutte contre ce fléau.

Débutée le 09 février, cette formation est financée par le Fonds canadien d’initiative locale (FCIL) et prend fin ce mercredi 11 février 2015.

Elisabeth S.

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