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Les fêtes traditionnelles ADOSSA-GADAO à SOKODE (une analyse du DR TCHATAGBA KOUTOUKI)
Publié le jeudi 12 fevrier 2015  |  Horizon news




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Si tu laisses passer l’occasion de dire une vérité au moment où elle doit être dite, elle perd de sa quintessence. Parlant de cette fête qui doit, en principe réunir les fils et filles de TCHAOUDJO, il urge de souligner ici et maintenant les non-dits qui minent la cohésion de notre entité ethnique.
J’y étais à la dernière, sans assister de près aux festivités. J’étais au village pour le décès de mon oncle. Mais les effluves nauséabondes qui en émanaient, et ce n’est pas nouveau, m’interpellent.La crainte de la division que craignent les Tem de TCHAOUDJO n’a pas lieu d’être à la condition qu’on dise la vérité et rien que la vérité.

ADOSSA-GADAO, deux fêtes inconciliables ?


Oui et oui encore. Nul ne peut contester l’antériorité de la fête d’Adossa à celle de Gadao dans sa forme festive actuelle qui tire ses racines dans les bas-fonds politiciens depuis l’ère de feu Président Eyadéma jusqu’à nos jours. Qui se souvient du thème de la première édition de GADAO à Komah du temps de feu OURO-ESSO AYEVA ? Qui sait que GADAO, fête intimiste à la charge du roi et des ducs-chefs de village
Mollah était une cérémonie chargée de symboles puissants sans folklore qu’on y a adjoint plus tard ?


ADOSSA



C’est une fête traditionnelle dans le sens puriste. La propension des uns et des autres à en faire une fête islamique tient en ce qu’elle est fixée à l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamad. Elle a donc une date fixe. Les préparatifs inhérents à cette fête sont connus et constituent un patrimoine
traditionnel des habitants de Didaourè. Mais elle embrasait tout le peuple Tem de TCHAOUDJO. Il n’y’avait festivité d’Adossa sans la bénédiction de OURO-ESSO.

L’image à jamais gravée dans nos mémoires restera ce moment où le Roi, porté dans son chapiteau, s’abaissait une fois au stade pour tirer de son coussin un couteau et le présenter à la foule comme pour dire, mon peuple la cérémonie est ouverte.

Et ainsi commençait la fête. D’une telle symbolique, on pouvait dire qu’il y’avait une communion de tout le peuple Tem. Hormis les fêtes musulmanes de Ramadan et de Tabaski, Adossa était, puisque combinée au Moloud’h, la grande occasion de retour au pays de la diaspora.

Cela n’a jamais fait éclabousser l’entente cordiale entre les gens de Didaourè et les villages environnant. La
pratique de la danse du couteau s’est même démocratisée au point de trouver les grands tenants des secrets de cette pratique à Kpangalam, Adjèidè, Kadambara, Kparatao sans oublier les territoires Fazao-Boulowou.

Comment s’en étonner quand on connait les liens atomistiques entre la première strate et les
suivantes, qui sont établis depuis des siècles.



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