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WAGES : Des collaborateurs de Nassirou Ramanou privilégient plutôt la thèse du «complot»
Publié le vendredi 13 fevrier 2015  |  AfreePress




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Togo - Que se passe-t-il au sein de l’institution de microfinance « Women and Associations for Gain Both Economic and Social « WAGES »», l’une des plus grandes institutions spécialisées dans le micro crédit au Togo ?

Selon les informations vérifies et recoupées, le Directeur général de cette institution Ramanou Nassirou a été démis de ses fonctions sur décision de la commission bancaire de l’UEMOA pour des raisons qui ne sont pas très « claires ». Plusieurs de ses collègues et collaborateurs approchés par l’Agence Afreepress, présentent l’homme comme étant au-dessus de tout soupçon. « Depuis 20 vingt ans que M. Nassirou dirige cette institution financière, personne n’est intervenu pour signaler des inconvenances liées à sa personne, à sa carrière, ni à la gestion qu’il imprime à l’entreprise WAGES. Aujourd’hui, grâce à son savoir-faire et sa détermination à faire de WAGES l’institution financière la plus importante du pays, la société roule sur un capital de près de trois (3) milliards de FCFA et emploie un personnel dont l’effectif tourne autour 500 employés, motivés et bien encadrés pour donner des résultats satisfaisant, des adhérents estimée à environ 250 000 personnes », lance l’un de ses inconditionnels pour qui, cette décision ne serait que le fruit d’une cabale lancée contre le directeur de WAGES.

« Je peux vous dire que M. Nassirou n’est pas le genre de personnes en ménopause d’innovation, mais dont l’intelligence fertile a permis à cette microfiance de prospérer par la multiplication de ses succursales et la diversification des produits proposés à la clientèle », ajoute notre source.

Ses amis et autres collaborateurs trouvent « paradoxale » qu’on accuse Nassirou Ramanou de s’être octroyé un salaire de « prince qatari » alors c’est le Conseil d’Administration de WAGES qui décide du salaire du DG. Ceux qui le connaissent, battent également en retrait l’argument « d’usurpation de diplôme universitaire » brandi par ses détracteurs contre lui.

« C’est à l’Université de Lomé et nulle part ailleurs que M. Ramanou a obtenu sa maîtrise avec mention bien à la soutenance en 2002, puis après un an il obtint un Diplôme d’Etudes Approfondies. Il est régulièrement sollicité pour dispenser des cours de missions au CESAG au Sénégal, à UCAO à Lomé ici », avancent-ils privilégiant plutôt la thèse du « complot » pour justifier les difficultés faites à l’homme qui, selon eux, a mis « 20 ans pour bâtir d’une main de maître WAGES devenue en si peu de temps l’une des institutions de microfinance les plus solides et redoutées par les banques classiques qui comptent certains de leurs employés dans cette commission bancaire ».

« Après tant d’année de bons et loyaux services, le DG Nassirou devrait être décoré par la commission bancaire mais à la surprise générale on éjecte M. Ramanou de la tête de WAGES, une façon de payer en monnaie de singe celui qui a mis presque toute sa jeunesse au service du développement de la communauté à la base par son endurance à la tête de WAGES », regrettent ses proches.

Ses détracteurs reprochent à Nassirour Ramanou d’exercer avec un faux diplôme. Ils l’accusent également de favoritisme et d’octroi de primes et de bonus à des agents et clients sur aucune base. Des accusations que rejettent l’intéressé et ses défenseurs qui reprochent à la Commission bancaire de l’UEMOA de n’avoir pas pris le temps d’enquêter et surtout, de recueillir la version des faits du DG avant leur décision.


A.G

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