Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Remplacement des démissionnaires d’UNIR à la CENI : Me Dodzi Apévon craint pour le reste du processus électoral
Publié le lundi 16 fevrier 2015  |  AfreePress


© Autre presse par DR
Me Dodzie Apévon, Président du Car


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Togo - Selon le président du Comité d’action pour le renouveau (CAR), Me Dodzi Apévon, intervenant dimanche dans l’émission "12-13" de la radio Nana FM, il y a eu démission et remplacement des membres de l’Union pour la République (UNIR) à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à cause de la date du 21 avril 2015 choisie par ladite commission en séance plénière le 11 février dernier.


Le parti au pouvoir, selon Me Apévon, aurait voulu que l’élection présidentielle se tienne le 15 avril, au lieu du 21 avril.

"Les gens ont fait un travail technique et à cause de ça on les oblige à démissionner pour un travail de compilation de dates qui tombe sur un 21 avril, parce que le gouvernement souhaiterait que l’élection ait lieu le 15 avril", a déclaré en substance le président du CAR.

Pour Me Apévon, les trois (3) nouvelles personnes désignées par le parti UNIR en remplacement des démissionnaires, sont "des loups" et des caciques d’UNIR qui ne seront prêts à faire aucune concession".

"Ce qui s’est passé, démontre que la CENI n’est pas en mesure de proclamer les résultats provisoires des élections en son âme et conscience", a-t-il redouté tout en ajoutant que le Togo risque de connaître la même situation qu’au lendemain de la présidentielle de 1998.

"En 1998, on a organisé une élection, le général Eyadéma sait qu’il est battu et il a fait arrêter la compilation des résultats. La présidente de la CENI qui doit prendre ses responsabilités, a démissionné, créant ainsi un vide volontaire et le ministre de l’intérieur va au créneau pour dire qu’il proclame les résultats", a-t-il indiqué.

Pour éviter cette situation, a-t-il proposé, tous les acteurs doivent s’arrêter pour réfléchir. Les réformes politiques, notamment la limitation du nombre de mandats présidentiels et l’obtention du scrutin uninominal à deux (2) tours constituent une condition sine qua non pour que cette échéance électorale se déroule dans les conditions requises, a-t-il maintenu.

Telli K.

 Commentaires