Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Pour les enfants, la rue n’a pas d’avenir
Publié le mardi 17 fevrier 2015  |  Republicoftogo


© aLome.com par Parfait
Mme Dédé EKOUE,Ministre de l’Action Sociale


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Un Forum national sur les enfants des rues se déroulera en juin prochain à Lomé, a annoncé lundi Dédé Ahoéfa Ekoué, la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation.

‘En dépit des efforts menés par les pouvoirs publics, le problème se développe. Il faut faire quelque chose. C’est l’objectif de ce forum’, explique Mme Ekoué.

Le phénomène des enfants des rues a de multiples facettes. La combinaison de facteurs familiaux, économiques et sociaux jouent un rôle important sur leur situation. Il est dès lors très difficile de pointer une ou des causes.


Toutefois, en interrogeant ces enfants, il ressort que la famille, la pauvreté, la maltraitance, etc. sont souvent à l’origine de leur départ dans la rue.

Les enfants des rues ne rentrent pas tous dans la même typologie. Bien que la situation de chacun de ces enfants soit tragique, on peut distinguer 3 groupes. Il y a ceux qui ont conservé une relation constante avec leur famille c’est à dire qu’ils vivent avec leur famille dans la rue, les enfants qui travaillent dans la rue, y passent leurs journées et une partie de la nuit, mais qui gardent un contact permanent avec leur famille qui possède un domicile, même précaire. L’action de ces enfants dans la rue est souvent un apport économique non négligeable à la famille. Leur présence dans la rue est également liée à de graves problèmes familiaux.

Enfin, les enfants démunis, qui n’ont plus aucun contact avec leur famille ce qui constitue les situations les plus critiques. Leurs origines sont diverses. Ils peuvent être orphelins, enfants réfugiés ou déplacés, avoir été chassés de la maison pour réduire le nombre de bouches à nourrir, avoir été abandonnés par des parents qui n’arrivent pas à survivre ou encore fugueurs comme c’est le cas dans de nombreux pays occidentaux.

Dédé Ahoéfa Ekoué pointe l’absence de cohésion familiale souvent à l’origine de ces drames humains. Mais il y a aussi les violences physiques et psychologiques.

La ministre souligne que les autorités locales, les chefs traditionnels, les chefs religieux et les médias ont un rôle à jouer pour contrer le fléau.

Le Forum procédera à un état des lieux et formulera un certain nombre de recommandations en matière de prévention et d’accompagnement. Si la réinsertion dans un cadre familial s’avère impossible, il faudra trouver des solutions en matière d’alimentation, de santé et d’éducation.

 Commentaires