Le feuilleton de l'Union pour la République aurait pris fin à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avec finalement le remplacement de la quasi-totalité de ses cinq représentants au sein de cette institution.
Après le remplacement vendredi dernier de Mokpokpo Dosseh, Bawoubadi Bakaï, Koffi Ayéfoumè Kékéh et Bandifoh Ouro-Akondo accusés de n'avoir pas rendu fidèlement compte à la direction du parti présidentiel, par Payadowa Boukpessi, Bloua Yao Agbo, Ably Bidamon, UNIR a décidé d'aller au bout.
Alors qu'on attendait de connaître la dernière personnalité qui devrait boucher le trou à la CENI, c'est plutôt deux personnes qu'on annonce pour rejoindre les trois personnes qui ont prêté serment samedi dernier.
Il s’agit du Professeur Boutoura et de Yendja Yentchabré qui lui remplace l’ancien Directeur général de la Société des postes du Togo, Taïrou Bagbiègue qui se trouverait à l'intérieur du pays avant que la sanction pour "manquements graves" ne tombe. Mais au finish, Taïrou Bagbiègue ne sera épargné. Il est emporté par le vent de la colère de Faure Gnassingbé.
A UNIR, il est reproché à ces derniers d'être à l'origine des défaillances constatées au cours des opérations des révisions des listes électorales dans la zone I.
De plus, ces désormais anciens délégués d’UNIR à la CENI sont accusés de ne pas avoir recueilli l’avis des hauts cadres du parti avant de donner leur accord pour la date du 21 avril comme jour de la tenue du scrutin présidentiel.
Les deux nouveaux représentants désignés de l'UNIR prêteront également serment dans les prochains jours pour commencer à siéger tout comme les trois autres. Un épisode qui a plein de sens dans la détermination du parti au pouvoir de ne perdre aucune parcelle.