Le gouvernement togolais a fait le choix d’organiser les élections présidentielles sans concours financier extérieur comme il l’avait fait en 2013 pour les législatives.
Pour certains opposants, cette décision revient à préparer le scrutin ‘en vase clos à l’écart des partenaires techniques et financiers’. Autrement dit en toute opacité.
Affirmation ridicule répond Gilbert Bawara, le ministre de l’Administration territoriale.
‘Le gouvernement est attaché au soutien et à l’accompagnement de nos partenaires dans le processus électoral. Les soutiens apportés jusque-là sont le fruit d’une initiative que nous avons prises d’adresser une correspondance au système des Nations Unies pour lui demander un appui’, explique M. Bawara.
De fait, le PNUD est impliqué dans un certain nombre d’initiatives destinées à sensibiliser l’électorat en matière de dialogue, de liberté d’expression, de cohabitation des idées. L’Allemagne est également mobilisée via l’agence onusienne.
L’organisation de la présidentielle sur fonds propres n’est que l’affirmation de la souveraineté du Togo.