LOME -- La campagne électorale en vue de la tenue des élections législatives du 21 juillet prochain au Togo, s'ouvre le samedi 6 juillet à 0 heure et se clôture le vendredi 19 juillet à minuit, a indiqué mercredi dans la mi-journée un communiqué gouvernemental diffusé par la Télévision togolaise (TVT) .
Plus de 1 100 candidats sont en lice pour ce scrutin devant permettre de pourvoir les 91 sièges de la future Assemblée nationale.
Parmi les candidatures figure un millier de celles des indépendants.
Une dizaine de sièges sont mis en jeu dans le Grand Lomé comprenant la capitale et la préfecture périphérique du Golfe.
Dans les rangs de UNIR (Union pour la République), nouveau parti de la mouvance présidentielle, né suite à la dissolution du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT, ex-parti de la mouvance), on note une innovation caractérisée par la candidature très majoritaire de militants n'ayant jamais siégé à l'Assemblée et le départ de plusieurs anciens députés.
L'Union des forces de Changement (UFC), parti d'opposition participant à l'actuel gouvernement, s'est positionné, comme UNIR, sur toute l'étendue du territoire.
L'opposition radicale constituée par le Collectif Sauvons le Togo (CST) et la coalition Arc-en-ciel, ont soumis des listes différentes, contrairement à l'attente d'une partie de l'opinion nationale de la voir présenter une liste unique, et ont également positionné des candidats sur l'ensemble du territoire.
C'est dans ce contexte qu'une partie de la société civile estime qu'il est prématuré d'organiser le scrutin et qu'il y a nécessité de dialoguer et de trouver un consensus sur les points de divergence concernant les conditions d'organisation de ces élections.