La grève lancée par la Synergie des travailleurs du Togo (STT) prend une nouvelle tournure. Elle est descendu jusque dans les salles de classe que les élèves ont carrément choisit de vider pour réclamer le retour de leurs enseignants.
Mardi 17 février 2015, des salles de classes étaient quasi vides. Les élèves ont choisit d’être dans les rues pour exprimer disent-ils leur solidarité envers leurs enseignants en grève réclamant de meilleures conditions de vie et de travail.
Du Collège Saint-Joseph jusqu’à Baguida dans la préfecture du Golfe, les élèves étaient dans les rues. Certains rentrent chez eux quand d’autres ont carrément décidé de battre le pavé et faire sortir des classes les leurs qui jusque là se montraient « récalcitrants ».
Aux dernières nouvelles, le mécontentement ne s’est pas limité qu’à la zone sud-est de Lomé mais à Adidogomé, Vogan, Tsévié, Kpémé et d’autres localités au nord du pays.
Devant le Centre hospitalier universitaire (CHU) Sylvanus Olympio, les travailleurs ont improvisé un sit-in.
Cette situation n’est pas la première au Togo. En 2013, les manifestations des élèves aux côtés de leurs enseignants ont été réprimées, de façon disproportionnée, par les forces de l’ordre et se sont soldées par au moins deux morts au nord du pays.