La ville de Lomé et ses environs ont été arrosés mardi dernier par une pluie d’environ une heure, dans l’après-midi. Si elle a permis aux populations de la capitale et ses périphéries de souffler un peu par rapport à la chaleur qui domine ces derniers temps, elle a été comme d’habitude un facteur qui entrave les habitudes de vie des populations.
Routes inondées, maisons englouties sous l’eau, rues impraticables jonchées d’ordures…, telles sont les conséquences de cette pluie de mardi dernier.
Si pour les voies habituellement inondées par la pluie, il n’y a pas de surprise, elle se situe sur celles nouvellement construites à coût de plusieurs milliards de francs CFA du contribuable Togolais. Ces nouvelles infrastructures routières vantées par le pouvoir RPT / UNIR comme un trophée de guerre, se laissent découvrir à travers les insuffisances assez visibles depuis hier. Les rigoles n’arrivent pas à contenir les eaux de ruissellement. La plupart sont bouchées par des eaux usées issues des ménages.
Ce constat met à rude épreuve l’incapacité de la municipalité à assurer la protection et la gestion de ces infrastructures routières. Les routes sont envahies par le sable, preuve que depuis leur construction, aucun coup de balai n’y est apporté. Ou bien, s’ils le sont, le sable qui y est ramassé est déposé juste en bordure des voies. Ce qui fait que même le passage des populations renverse ces sables sur les voies et ainsi de suite.
Aujourd’hui avec des voies englouties, traversé les voies est devenue un calvaire et l’on ne peut se passer de la boue et l’odeur nauséabonde qui embaume l’atmosphère. Autant de préoccupation qui mettent à rude épreuve, les conditions sanitaires des populations. A qui la faute alors ?
