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L’urgence d’un consensus entre pouvoir et opposition, selon le CACIT et le PCJV
Publié le jeudi 19 fevrier 2015  |  Togo Breaking News


© aLome.com par Lakente Bankhead
Le CACIT dénonce le non respect des engagements prisent par l’Etat togolais à l’égard des victimes des événements de 2005
Lomé, le 28 janvier 2015. Siège du CACIT. Le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) a animé un point de presse à son siège de Lomé pour dénoncer le non respect des engagements prisent par l’Etat togolais à l’égard des victimes des événements de 2005 au Togo. La rencontre, animée par les premiers responsables du CACIT, a permis d’informer l’opinion que depuis plus de dix huit (18) mois, la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO n’est toujours pas mise en œuvre par l’Etat Togolais, et la situation des victimes continue de se détériorer davantage chaque jour.


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Dans un «Manifeste citoyen pour l’apaisement de la situation socio politique lors du processus électoral de 2015», le CACIT et la PCJV indiquent qu’il est urgent que le gouvernement prenne des mesures d’apaisement de la vie politique. Sept raisons expliquent cette urgence.

Presque toutes les couches de la population s’accordent sur le fait que le Togo ne peux pas faire l’économie de l’adoption des réformes telles que préconisées par l’Accord Politique Global de 2006 et la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR).

Mais, alors que le scrutin présidentiel est prévu pour se tenir au premier semestre de 2015, la classe politique ne parvient toujours pas à se mettre d’accord sur la réalisation desdites réformes.

«Il urge surtout qu’un consensus minimal entre la majorité au pouvoir et l’opposition sur les questions liées à la limitation du mandat présidentiel, au mode de scrutin et aux conditions de la tenue du scrutin présidentiel soit adopté avant la tenue effective de l’élection présidentielle », peut-on lire dans le manifeste.
Pour ces deux organisations de la société civile, sept raisons fondent cet impératif. D’abord les réformes sont une réponse aux aspirations des citoyens togolais lorsqu’on sait que le sondage d’Afrobaromètre a révélé que plus de 80% de togolais veulent les réformes.

De mêmes, La quasi-totalité des acteurs politiques, de la société civile, les confessions religieuses, les missions diplomatiques accréditées au Togo ainsi que plusieurs organisations internationales, conviennent que les réformes sont indispensables avant le scrutin présidentiel.

Ensuite, le CACIT et le PCJV expliquent que les réformes sont un gage d’élection véritablement libre, transparente et démocratique. Les processus électoraux ont très souvent fait l’objet de contestation du fait du manque d’accord entre les partis politiques (pouvoir et opposition) sur la composition et les règles de fonctionnement des institutions engagées dans leur organisation et leur supervision.

De plus, les réformes permettraient de légitimer le nouveau président élu. Aussi, les réformes seront-elles une garantie pour éviter les suspicions, frustrations et les violences avant, pendant et après le scrutin.

Les deux organisations, indiquent dans leur manifeste que les réformes seront la garantie d’un quinquennat stable. Le CACIT et le PCJV pense qu’un manque d’accord sur les règles régissant les élections, la composition et le fonctionnement des institutions notamment la Cour Constitutionnelle et la HAAC notamment créerait des mésententes auprès de certains candidats à l’élection et de leurs partisans qui pourraient perturber la vie économique, sociale et politique du pays de 2015 à 2020.

La 6e raison évoquée est que les réformes seront une occasion de se conformer aux standards internationaux et opportunité d’inscrire le Togo dans la liste des références en matière de démocratie en Afrique. En effet, les réformes devraient porter sur le mode de scrutin à deux tours et limitation des mandats notamment. Des normes reconnues au niveau international comme des gages de démocratie et de bonne gouvernance.

La dernière raison avancée est que les réformes sont un défi pour préserver les acquis du pays.

Déjà en juillet 2014, la PCJV dans le cadre de son apport pour l’apaisement de la situation au Togo, avait publié un Mémorandum intitulé « Reformes politiques & institutionnelles au Togo : 12 raisons pour s’engager».
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