Depuis novembre que le groupe de travail sur la détention arbitraire, basé à Genève qui s’est penché sur le cas Kpatcha Gnassingbé et co-accusés, a conclu que les détenus sont en détention arbitraire et exige leur libération immédiate, l’état togolais garde un silence qui surprend Genève.
Le groupe de travail qui ne sait peut-être pas que le Togo de Faure Gnassingbé ne respecte rien et reste un pays hors la loi malgré la ratification de tous les textes et conventions des Nations-Unies en matière de respect des droits humains ne comprend pas la non-exécution de sa décision. Le groupe de travail a d’ailleurs rappelé au Togo qu’il a l’obligation de ne pas violé les chartes auxquelles le pays est partie.
Les conclusions de ce groupe, en français facile, ne sèment aucune confusion et ne donnent lieu à aucun débat, le groupe de travail demande la libération immédiate des détenus dans le dossier dit d’atteinte contre la sûreté intérieure de l’état pour motif de détention arbitraire.
Qu’est-ce que Faure Gnassingbé veut prouver aux Nations-Unies en se mettant en marge d’une décision d’une instance onusienne ?
Le numéro un togolais a pourtant martelé que dans ce dossier, ‘’force sera donnée à la loi’’. La loi est dite par la cour de la CEDEAO depuis juillet 2013 attestant que le procès est inéquitable. Monsieur le président du Togo fait la sourde oreille en dédommageant les détenus pour torture mais en refusant de procéder à leur libération.
L’état togolais s’apprête à essuyer un autre revers ce 24 février 2015, à la cours de la CEDEAO qui doit se prononcer de manière explicite et permettre à l’état togolais de comprendre ce que signifie faire cesser les violations sur des détenus en cas de procès inéquitable. Le départ de la très controversée Awa Nana peut faire planer un peu de sérénité sur cette cour si les valises à frics de la Marina n’ont pas encore atterrit pour tenter de lui fait faire une interprétation sujet à débat de l’arrêt de juillet 2013.
Le régime togolais face à cet outrage à une juridiction supra doit être poursuivi pour refus d’exécuter un arrêt de justice et pour insoumission à un démembrement onusien.
Par ailleurs, le dossier Pascal Bodjona passe également devant la cour de justice de la CEDEAO le 24 février 2015.