Florent Badjam Yao Manganawoé, le ministre l’Enseignement primaire et secondaire, a expliqué vendredi les raisons pour lesquelles le gouvernement avait décidé de fermer les établissements scolaires, publics et privés, jusqu’à nouvel ordre. L’annonce avait été faite le 17 février dernier à la suite de manifestations de jeunes écoliers dans les rues de Lomé incités à quitter les salles de classe par des syndicalistes de la STT.
‘A chaque fois que les enfants descendent dans la rue, ce sont des casses, des mouvements de violence contre les élèves de l’enseignement privé laïc et confessionnels qu’ils vont déloger à coup de pierres. A Dapaong, ils s’en prennent au matériel de révision des listes électorales’, déplore le ministre.
L’occasion de rappeler au passage aux enseignants grévistes les règles de la déontologie qui leur interdit d’encourager les élèves à aller manifester. Question de bon sens et de responsabilité vis à vis des parents.
Florent Badjam Yao Manganawoé réfute les accusations des syndicats selon lesquelles le gouvernement n’aurait rien fait pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants.
‘On entend ici et là que le gouvernement ne fait rien et que rien n’a changé. C’est faux. Depuis 2005, les salaires ont régulièrement augmenté et le gouvernement ne cesse d’être à l’écoute des fonctionnaires de l’enseignement’, explique-t-il.