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Bras de fer engagé entre le FMI et le gouvernement Togolais : Adji Otèth Ayassor, un zélé qui risque de mettre à genoux l’économie togolaise
Publié le dimanche 22 fevrier 2015  |  Togo Online


© Autre presse par DR
UEMOA : Gilles Baillet, président du conseil des ministres et Adji Otèth Ayassor


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Les relations entre le Togo et le Fond Monétaire International (FMI) connaissent une embrouille qui fait du bruit, contrairement aux propos de certaines personnes mal informées qui tentent de semer de fausses informations dans les esprits des Togolais et de l’opinion internationale.


La détermination du FMI à être regardant dans la gestion des subventions accordées par l’institution de Breton Woods à l’Etat Togolais serait à l’origine de cette embrouille dont le gouvernement tente de brouiller les pistes. Même si, contrairement aux informations qui font croire que le FMI compte fermer son bureau de Lomé n’est pas tout à fait à l’ordre du jour, il convient de retracer les faits qui sont à l’origine de ce bras de fer entre le Togo et le FMI.


Tout est parti de la fin de mission du représentant résident du FMI au Togo, Werner Ch. Keller. Il devrait quitter le Togo dans le courant du mois de mars, sauf que son institution souhaite proroger son mandat de six mois. Ce qui ne plairait pas au gouvernement Togolais qui s’investi à précipiter le départ de Werner Keller du Togo.


Le Togo reproche à ce dernier, son inflexibilité et reste déterminer à un départ précipité de cet élément encombrant. Sauf que le FMI n’est pas de cet avis et ne compte pas désigner de sitôt, un remplaçant de Werner Keller.

Les sources de la brouille

Le FMI est ce partenaire qui accompagne dans la réalisation des projets de développement notamment sur le plan social. L’un des principes du FMI est le respect scrupuleux de certaines règles éthiques dans l’utilisation de ses fonds. Ce principe n’est jamais respecté par le Togo jugé de mauvais élève par la plupart de ses partenaires financiers.
Pour se dédouaner de ces exigences du FMI, l’indélicat ministre de l’économie et des finances, Adji Otèth Ayassor a trouvé la formule idéale de mettre le Togo sur la piste de financement à forts taux, quatre fois plus chers que celui pratiqué par le FMI, auprès d’autres institutions financières internationales des pays comme la Chine, les pays arabes et d’autres privées.
En clair, le Togo, au lieu de payer 10 francs d’intérêt sur un prêt du FMI, préfère payer 40 francs d’intérêt à ces partenaires amis du ministre Ayassor qui, percevrait par la suite des dividendes. Ce qui peut aussi expliquer la dénonciation du Chef de l’Etat qui a reconnu la surenchère au sein de son gouvernement.

Il suffit d’évaluer à coût de milliards les prêts pour se rendre compte des pertes occasionnées par cette décision inopportune du super ministre Ayassor, mêlé dans des combines financières de tous ordres.

Au lieu de permettre au pays de connaitre un décollage économique, ce dernier expose le Togo à un endettement qui, d’ici quelques années, ne sera pas surmontable par le contribuable Togolais.

Ce qui explique aussi le fait que le Togo, quelques années seulement de son atteinte au point d’achèvement des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE), programme qui a permis au Togo de bénéficier de plus de 80% de remise de ses dettes, soit secoué par une instabilité économique et financière.

Un constat amer réitéré par la Directrice Générale chargée des Opérations à la Banque Mondiale, Madame Sri Mulyani Indrawati, qui, dans une tribune, a indiqué que « il y a peu de temps, plus de 30 pays africains ont bénéficié d’un vaste programme international d’allègement de dette. Et déjà, un certain nombre d’entre eux accumulent à nouveau des dettes, ce à un rythme effréné, généralement dans des conditions de risques élevés et à un niveau insoutenable.

L’endettement de ces pays pourrait atteindre d’ici dix ans, son niveau antérieur au programme d’allègement ». Loin de citer les pays concernés par cette citation, à suivre le regard de Madame Sri Mulyani Indrawati, le Togo y est.
Malheureusement, les dettes actuelles que le Togo contracte avec admiration sous l’impulsion du ministre Ayassor, sont utilisées pour réaliser des infrastructures dont la durée de vie se réduit par rapport à la mauvaise qualité des travaux de leur réalisation. Ce qui veut dire qu’on en sera là quand le point d’achèvement sera atteint, quand on sera à la recherche d’autres financements pour réhabiliter ses ouvrages. L’on assistera alors tristement au sacrifice des secteurs clés sur le plan social notamment la santé et l’éducation au profit du renouvellement de ces ouvrages à des fins électoralistes, et ainsi de suite. C’est donc à cela que le tout puissant Ayassor veut conduire le Togo.

Pour ne citer que cela comme l’une des conséquences du service que ce dernier rend au Togo, depuis sa nomination, outre les conséquences d’autres initiatives du monsieur notamment l’OTR, Office Togolais des Recettes à travers lequel il a réussi à privatiser l’économie et les finances Togolaises.

Si d’aventure, le FMI arrivait à rompre sa coopération avec le Togo, ce ne sera pas avec surprise, la rupture de coopération d’autres partenaires notamment la Banque Mondiale et des autres membres du réseau des institutions de Breton Woods.

C’est donc de lendemains difficiles qui se préparent ainsi pour un pays déjà secoué par la grogne sociale, des questions politiques et des relations tendues avec la communauté internationale quant à ce qui est des réformes constitutionnelles et institutionnelles et le pouvoir de trop de Faure Gnassingbé… Le contribuable Togolais continue ainsi d’être sacrifié par ces ministres véreux qui n’ont que pour seule préoccupation, leur intérêt personnel ; des ministres reconnus au sein du réseau identifié par Faure Gnassingbé comme la minorité qui s’accapare les ressources du Togo.

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