Togo - Intervenant ce dimanche 22 février 2015 sur les antennes de la radio Nana Fm avec un autre candidat déclaré à la présidentielle de 2015, Aimé Gogué de l’Alliance démocratique pour un développement intégrale (ADDI) dans l’émission 12-13, le président du Nouvel Engagement Togolais (NET), Gerry Taama a révélé avoir comme impression «que certains veulent être les éternels deuxième que les vrais premiers, que d’ailleurs on peut avoir en allant aux élections avec une démarche unitaire, ceci différent de celle de candidature unique de l’opposition ».
Au cours de cette émission hebdomadaire, les deux hommes politiques, candidats déclarés à l’élection présidentielle à venir, se sont prononcés sur la question des réformes, la participation de l’opposition à ce scrutin et les activités à la CENI.
À propos des réformes, pour Aimé Gogué, l’opposition doit oublier la question de candidature unique de l’opposition au profit d’une fédération des actions pour obtenir les réformes. Une position que semble désormais épouser le NET de Gerry Taama. «Nous avons été contrairement à nos amis d’ADDI défendu cette question de candidature unique de l’opposition, mais aujourd’hui nous disons que ce n’est pas une panacée pour l’alternance car les réformes pourraient être faites à tout moment ».
Et comment les réformes pourraient être aujourd’hui réalisées?
Selon Aimé Gogué, elles le seront soit par la relativisation des positions des deux acteurs (allusion faite à l’ANC et à UNIR, ndlr) auxquels le blocage est imputé ou bien par la pression du peuple.
« Les réformes pourraient être faites si vraiment chacun des deux acteurs auxquels le blocage est imputé relativise sa position et met devant l’intérêt général ou par la pression du peuple », a indiqué le président d’ADDI, Aimé Gogué.
Sur les derniers développements des activités à la CENI, de la fixation de la date du scrutin au remue-ménage du parti UNIR en passant par la révision des listes électorales, le président de l’ADDI trouve en ces remue-ménages de mauvais présages pour l’organisation d’une élection transparente dont les résultats seront acceptés par tous. Il a pour ce faire appelé les uns et les autres à un travail collégial qui aboutira sur « une date du scrutin consensuel ». A tout prendre, les deux candidats ne croient pas en la tenue de la présidentielle à la date du 21 avril comme annoncé par certains comme retenu par la CENI. Ils se justifient par le fait qu’il y a encore beaucoup à faire pour garantir un scrutin transparent, et équitable pour tous.