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Grogne sociale : Les médias publics se signalent aussi
Publié le mardi 24 fevrier 2015  |  icilome


© aLome.com par Lakente Bankhead
Journées portes ouvertes de la presse togolaise.
Lomé le 19 décembre 2014: rideaux sur la première édition des Journées portes ouvertes de la presse togolaise. Visites d`exposition, conférences-débats, animations en public, etc. ont, entre autres, été les activités phares de cette manifestation.


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Togo - Ils sont longtemps restés inactifs quant aux revendications concernant les conditions de vie et de travail des fonctionnaires. Mais on constate un début de réveil chez les agents des médias publics ces derniers jours avec les grèves répétées lancées par la Synergie des travailleurs du Togo.


Après les employés de Radio Lomé et de la Télévision togolaise (TVT) qui protesté la semaine dernière à travers un sit-in dans l’enceinte de leur siège, c’est le tour de ceux de l’EDITOGO de se signaler cette semaine. Ils annoncent un sit-in à cet effet.

Le Syndicat des agents de l’Editogo (Syna-Editogo) était en assemblée générale le 20 février dernier. L’objectif était de faire un compte rendu de la rencontre qu'il ont eu avec leur direction et la ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et de la Formation civique. Les points inscrits dans leur plateforme revendicative étaient au menu des discussions. Ils concernent, entre autres, la souscription à l’Institut national d’assurance maladie (Inam), le payement des allocations familiales, le bilan de santé annuelle du personnel suspendu depuis 2011.

Sur ces points, un accord a été conclu entre la direction et le syndicat, mais aucun calendrier n’a été établi pour son application. Les agents ont décidé donc le 20 février dernier de faire un sit-in pour interpeller la direction sur l’application rapide de cet accord.

Le sit-in vise à faire pression sur la Direction afin d’obtenir satisfaction sur les nombreux points restés en suspens, l’application du Smig actuel avec rappel depuis l’entrée en vigueur des 28.000 puis de 35.000, l’apurement pur et simple des arriérés d’allocations familiales de 1998 à 2004 puis à partir de 2010 à nos jours.

Toutefois, devant ces revendications, la direction évoque des soucis financiers pour reléguer aux calendes grecques la satisfaction de la plateforme.

Visiblement, la vague de contestation incarnée par la STT fait des émules, surtout au niveau des médias publics. Les problèmes, on le reconnaît, n’ont que trop duré dans ces boîtes où les agents sont constamment sous pression. Le moindre mouvement d’humeur pourrait être synonyme de licenciement ou d’affectation punitive, selon les agents.

Mais aujourd’hui, on remarque que ces agents s’affranchissent de la peur et veulent se faire entendre.

I.K.

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