Togo - Le parti au pouvoir l’Union pour la République (UNIR) a officiellement ouvert ce mercredi sa 1ère convention nationale au Palais de congrès de Kara.
Devant un parterre de personnalités et d’invités d’honneur, le 1er Vice-président d’UNIR Georges Aidam a appelé les cadres et militants à se mettre en ordre de bataille pour « ratisser large et rassembler au sein du parti UNIR le plus grand nombre de citoyens togolais » à l’orée des élections présidentielles à venir.
Cette convention, a-t-il rappelé, est la manifestation la plus importante que le parti tient depuis sa création il y a bientôt trois ans, faisant de celle-ci un événement qui restera gravé dans les annales du parti.
Celui-ci n’a pas manqué de décliner les objectifs qui sous-tendent la tenue de cette rencontre. Ces objectifs sont au nombre de trois, a-t-il fait savoir. Le premier de ces objectifs est de permettre au parti UNIR de se « conformer aux exigences de la loi régissant la participation à l’élection présidentielle », le second c’est de permettre aux militants de faire une « analyse de la situation du pays et des enjeux auxquels il est sensé se confronté dans les années à venir » et le 3ème, et de loin le plus important, c’est de donner l’occasion aux militants de procéder au « choix et à l’investiture » de son candidat à l’élection présidentielle prochaine. « Ce sera là la tâche essentielle pour vos travaux car il s’agira de choisir l’homme capable de propulser les idéaux et les objectifs de notre parti avec une ardeur et un élan suffisant pour nous permettre de remporter éclatante à cette consultation », a réaffirmé le Vice-président du parti.
Selon M. Aidam, il faut permettre à la formation politique de Faure Gnassingbé de poursuivre son œuvre à la tête du pays. « UNIR est un parti mue par une grande ambition, celle de donner du bonheur au peuple togolais et nous attendons avoir pour unique boussole la défense des intérêts du peuple et la recherche du mieux être de nos compatriotes », a-t-il ajouté tout en dénonçant la polarisation « aigüe » de la vie politique togolaise, un facteur qui selon lui, est « préjudiciable à la stabilité et au développement du pays ».
Après cette intervention, suivie de celle du président du comité d’organisation Folly-Basi Katari, les travaux se sont poursuivis à hui-clos par la mise en place d’un bureau de cinq personnes dirigé par l’ancien Premier ministre Comlan Mally.