Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

L’ONG Togo Environnement Propre en lutte contre les sachets plastiques non biodégradables
Publié le mercredi 25 fevrier 2015  |  AfreePress




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Togo - L’ONG Togo Environnement Propre a procédé mardi dans la localité de Pya (450 km au nord de Lomé) au lancement officiel d’une campagne de sensibilisation contre les effets néfastes de l’utilisation des sacs plastiques non biodégradables, campagne placée sous le thème : « les comportements éco-citoyens à adopter en vue de l’assainissement de l’environnement ».

C’est le Centre communautaire de cette localité qui a servi de cadre à la cérémonie de lancement officiel de cette campagne dont l’objectif est de contribuer à réduire les impacts des sachets plastiques sur l’environnement, développer une conscience environnementale individuelle chez les populations et promouvoir l’assainissement environnemental qui est gage d’un développement durable.

Assistant à la cérémonie, le préfet de la Kozah, le Colonel Bakali Hémou Bawoubadi n’a pas caché son enthousiasme face à l’initiative. Il s’est surtout réjoui du choix porté sur sa localité pour servir de cadre de lancement de la lutte contre le phénomène de pollution visuelle induite par l’utilisation des sachets et emballages plastiques non biodégradables. « Votre action mérité d’être relayée au niveau des collectivités locales car vous constituez des guides et des pionniers dans ce domaine », a encouragé le préfet qui a dit rêver de voir un « Togo sans sachets plastiques non biodégradables » dans les années à venir.

Il a particulièrement mis l’accent sur la nécessité de changement de comportement des populations en encourageant les Brigadiers de Veille Environnementale -ces sortes de policiers de l’ONG Togo Environnement Propre- chargés de lutter contre la pollution visuelle dans le pays en portant les messages de sensibilisation jusqu’aux hameaux les plus reculés du Togo, à redoubler d’ardeur.

La Coordinatrice de Togo Environnement Propre a quant elle, promis l’engagement « totale » de son organisation dans cette lutte en appelant à un changement d’habitude des industriels et de comportement des populations. « Nous faisons de la lutte contre la pollution visuelle notre cheval de bataille », a-t-elle fait savoir, rappelant au passage que l’utilisation de ces sachets « constitue un véritable danger » pour l’environnement.

Le rôle et l’action des autorités en charge du pays dans cette lutte n’a pas été occulté par Mme Sodji Némé née Gnassingbé qui a invité ceux-ci à œuvrer auprès des industriels pour mettre fin à la fabrication de ces sacs. « Nous faisons un clin d’œil à l’endroit du gouvernement à ne pas oublier son rôle qui est de faire pression sur les fabricants pour les amener à arrêter la production des sacs non biodégradables et à opter pour les sacs biodégradables », a-t-elle plaidé.

Depuis 2011, le Togo a interdit par décret pris en Conseil des ministres, la production, la distribution et la commercialisation des sachets non biodégradables en incitant la dizaine d’unités de fabrication de ces sachets installées sur le territoire national à opter pour les sachets non biodégradables. Un changement de comportement qui a été difficile à adopter.

Selon les rapports de l’ONG Togo Environnement Propre, la quasi-totalité de ces unités de production fabrique désormais du biodégradable ce qui n’a pas toujours été le cas durant les années qui ont suivi la décision du gouvernement.

Le rôle des Brigadiers de Veille Environnemental de l’ONG Togo Environnement Propre est donc d’inciter les populations et fabricants à être conscients des dangers de l’utilisation de ces plastiques. Ces brigadiers ont entamé mardi leur mission par des affichages et une sensibilisation à l’endroit des commerçantes du nouveau marché de Kara.

Cette campagne de sensibilisation les conduira durant quatre (4) jours dans des écoles, des marchés et sur des places publiques de la préfecture de la Kozah où ils auront à démontrer aux yeux des populations les risques qu’il y a à utiliser ces sachets plastiques. Ils auront également à promouvoir l’usage des sacs non biodégradables.

A.G.

 Commentaires