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Les autorités togolaises dénoncent le Rapport 2014 d’Amnesty International
Publié le jeudi 26 fevrier 2015  |  Le Télégramme du Togo


© Autre presse par DR
Yacoubou Hamadou, ministre des droits de l’homme, de la consolidation de la démocratie


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Togo - Yacoubou Hamadou, ministre des droits de l'homme et de la consolidation de la démocratie chargé de la mise en oeuvre des récommendations de la CVJR : « Le tableau qui a été peint a été trop noir et trop désobligeant pour notre pays »


Depuis la nuit de mardi à mercredi, Amnesty international a rendu son rapport de l’année 2014 sur l’état de la situation des droits de l’homme à travers le monde. Dans ce rapport, le Togo a été une nouvelle fois épinglé.

Et le tableau qui a été peint par ce nouveau rapport de cette ONG internationale est bien noir jusqu’à faire sortir les autorités togolaises qui marquent un désaccord avec ce qui est contenu dans ce rapport. Bref il est question d’un usage excessif de la force par les forces de l’ordre et de la torture et de mauvaises conditions de détention carcérales, le tout dans un climat d’impunité. Ce sont là des accusations que les autorités togolaises jugent inexactes, exagérées, outrancières. Ces dernières assurent tout mettre en œuvre pour limiter ces genres de dérive. La réaction du ministre des droits de l’Homme, Yacoubou Hamadou, en est bien l’illustration de ce désaccord, de cette colère. « Nous ne disons pas que nous sommes des saints mais je pense que le tableau qui a été peint a été trop noir et trop désobligeant pour notre pays. On ne peut pas se fonder sur des allégations sans même chercher à faire des recoupements des informations. Vous croyez que nous en tant qu’Etat nous allons donner des instructions pour que les gens soient maltraités dans les lieux de détention ? ». Toutefois, il reconnait qu’il peut y « avoir des bavures mais ça ne suffit pas pour qu’on accuse l’Etat comme si c’était une pratique institutionnalisée, comme si les agents de sécurité étaient investis exclusivement pour pratiquer des actes de maltraitance sur les détenus ».

Il a conclu en conseillant les responsables de ce rapport à « un travail assez fourni et puis faire preuve d’assez de discernement pour ne pas faire l’amalgame et accuser à tort un pays de cette manière ».

Pacôme S.

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