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Dr Sambiani Jimongou :«Gilchrist est devenu un véritable virus Ebola pour l’ANC»
Publié le vendredi 27 fevrier 2015  |  Horizon News


© aLome.com par Parfait
Des députés de l’Union des Forces de Changement (UFC)


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« Au meeting, le groupuscule traitait d’« Ebola » le président national l’UFC. C’est assez « gentil » ?



L’information avait fait des tôlées à la Une des réseaux sociaux comme « Une pluie de pierres sur Gilchrist Olympio à Bè-Kondjindji». Le président national de l’Union des forces de changement (Ufc), Gilchrist Olympio aurait au cours d’un meeting le 15 février 2015 sur le terrain de Kondindji reçu des jets de pierres venant des jeunes survoltés et que le dispositif sécuritaire de son parti à dû l’exfiltrer en catastrophe pour lui éviter le pire. Approché du parti par la rédaction horizon news pour mieux comprendre ce qui c’était réellement passé, le Secrétaire général du parti Dr Sambiani Jimongou infirme toutes informations de telle sorte et parle plutôt d’un complot et d’intox et doigte les militants des anciens lieutenants de l’UFC, le parti de Jean Pierre Fabre, président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC). « Ce qui s’est passé à Kodjindji est le résultat d’une machination de certains hommes politiques qui veulent empêcher l’UFC de s’exprimer. Le comportement de leurs militants à Kondjindji montre que les responsables de l’ANC ne connaissent que le langage de la violence et de la provocation », a t-il laissé entendre dans cet entretien comme suit.


Horizon News : L’UFC a organisé tout dernièrement un meeting qui s’est soldé, selon les informations sur les réseaux sociaux, par un soulèvement de jeunes qui auraient lapidé le président national de l’UFC. Pouvez-vous nous situer sur ce qui s’est réellement passé?



Dr Sambiani Jimongou: Merci pour l’occasion que vous nous donnez pour étayer les vraies informations à l’opinion publique sur ce qui s’est passé réellement à Kondjindji. Il faut noter que Kondjindji est le fief de l’UFC. Et ce parti ne s’est jamais interposé dans une rencontre entre un parti et les populations de cette partie de la ville ne serait-ce à travers une perturbation d’un meeting puisque nous sommes un parti démocratique et la liberté d’expression et le droit de manifester sont des concepts importants de la démocratie. Ce qui s’est passé à Kodjindji est le résultat d’une machination de certains hommes politiques qui veulent empêcher l’UFC de s’exprimer. Nous avions entamé depuis quelques semaines une série de meetings dans le Grand-Lomé dont le premier eut lieu à Sagbado, le second meeting a eu lieu à Adamavo et le troisième à Kodjindji. Nous sommes partis expliquer aux populations la signification de l’accord RPT-UFC, les retombées de cet accord et la vision de l’UFC par rapport à notre pays. Nous faisions à Kondjindji dimanche un meeting spécial et symbolique.

Nous savons le lourd tribut que Bè a payé dans la marche de notre pays vers le multipartisme et la démocratie.Nous sommes donc partis rendre hommage à Bè et à ses populations. Les opposants, dans les périodes chaudes de la vie politique s’y réfugiaient. Ce quartier a été la principale cible de toutes les répressions. Nous sommes donc partis remercier les populations de Bè pour tous leurs soutiens à l’opposition, soutien qu’ils nous accordent toujours.Nous avons aussi profité de l’occasion pour parler à la jeunesse de Bè pour lui dire que c’est pour elle que le président de l’UFC a voulu signer cet accord avec le RPT parce que dans les répressions, c’est elle qui est victime des exactions de tout genre, bastonnade, gaz lacrymogène, emprisonnement, tuerie, exile etc… Nous sommes partis dire aussi aux femmes de Bè que c’est à également dans leur intérêt que le président national a signé cet accord puisque ce sont leurs enfants et leurs maris qui subissent les exactions dont nous venons de parler lors des manifestations. Nous sommes partis expliquer à cette population que nous avions signé cet accord pour l’apaisement du climat socio-politique indispensable au développement économique et social de notre pays et l’ amélioration de leurs conditions de vie.

Nous étions contents du fait que le nombre de participants à ce meeting étaient assez élevé et que les chefs traditionnels étaient eux aussi écouter notre message. La présence des têtes couronnées prouve que quelque chose a changé dans notre pays. Tout se passait bien quand arrivèrent « des jaloux saboteurs aux yeux de crocodile ». Ils criaient mais notre message passait. Les militants disciplinés de l’UFC acclamaient avec allégresse les différents intervenants au grand dam du groupuscule de crieurs. Le président national au cours de son intervention a dit :« nous nous sommes battus pour la liberté d’expression et donc on ne pouvait empêcher ceux-là d’exprimer leur mécontentement que ceux qui veulent chanter chantent, ceux qui veulent danser dansent, ceux qui veulent marcher marchent et ceux qui veulent crier aussi qu’ils crient ». Après cette phrase les crieurs se sont tuent. Je suis juste surpris que certains ont pu raconter que nous nous sommes fait tabasser. Il n’en est rien de cela. J’ai personnellement été en contact permanent avec le président du parti et jamais il n’y a eu de jet de pierre contre lui. Il est vrai qu’il y avait sur les lieux un groupuscule qui voulait sans doute nous empêcher de nous exprimer après les échos des deux premiers meetings, malheureusement ils ont échoué lamentablement. Nos partisans très disciplinés n’ont pas répondu aux provocations. Nous en avons eu 08 intervenants au cours du meeting et tous sont allés jusqu’au bout de leurs propos et aucun n’a été passé à tabac. Certains ont raconté que le président a reçu des jets de pierres sur le podium et pourtant le président n’est même pas monté sur le podium. En somme, il y a eu des contre-vérités qui avaient pour but de jeter un discrédit sur ce meeting qui a été, je rappelle, une réussite.Ils ont osé traiter le président national « Gilchrist d’Ebola », aujourd’hui nous n’hésiterons pas à les traiter de Boko Haram par rapport à leur pratique de violence insensée sur nos militants à plusieurs reprise depuis la rupture, ils ont même saccagé notre siège en 2012et de façon générale ils sont devenus champions dans les agressions de responsables politiques et la destruction des biens publics. C’est triste et regrettable pour notre pays que des hommes qui aspirent le gouverner un jour instrumentalisent la jeunesse de cette manière. Quelle éducation donnent-ils à cette jeunesse ? Au fait en traitant Gilchrist d’Ebola les militants de l’ANC voient en la candidature de ce dernier le virus qui va faire ravage dans les rangs de l’ANC. A vrai dire, les dernières sorties de l’UFC, parti qu’ils croyaient mort,leur donnent des cauchemars.

HN :Vous traitez vos détracteurs de Bokoharam, ce n’est pas trop fort vos propos?

Dr Sambiani Jimongou :Ce n’est pas moi qui le dit, c’est comme ça que certains togolais perçoivent l’ANC et je crois le mot n’est pas assez fort. Il faut abandonner la violence. Au meeting, le groupuscule traitait d’ « Ebola » le président national l’UFC. C’est assez « gentil » ? C’est pourquoi à notre tour nous avons voulu rendre la politesse en les appelant gentiment BokoHaram, puisque c’est comme ça que certains appellent désormais l’ANC. C’est la réponse du berger à la bergère.
HN : Selon vos enquêtes, il a été avéré que ce sont vos anciens amis, aujourd’hui de l’ANC qui ont orchestré cet incident. Pourquoi n’avez-vous pas signifié au bureau national de l’ANC ce qui s’est passé à travers un courrier ?

Dr Sambiani Jimongou : Nous avions été déjà agressés à plusieurs reprises. Déjà le 27 Avril 2011, nos militants venant de Kévé ont été attaqués au niveau de l’hôtel Ibis. Nos militants ont été frappés, nos bus cassés. Le même évènement s’est reproduit le 27 Avril 2012 et en le 27 avril 2013. Le 12 Juin 2012, à la sortie du CST, notre siège a été saccagé. Tous ces évènement nous ont amené à leur adresser une lettre leur demandant de rappeler leurs militants à l’ordre, que nous restons frères même si nous appartenons désormais à des partis politiques différents mais en leur signifiant clairement que nul n’a le monopole de violence. Le comportement de leurs militants à Kondjindji montre que les responsables de l’ANC ne connaissent que le langage de la violence et de la provocation. Aujourd’hui nos jeunes disent en avoir assez et que désormais toute provocation recevra une réponse appropriée. A bon entendeur, demi - mot. Après la scission ils sont venus nuitamment emporter nos chaises, nos ordinateurs, nos registres. Le Président National avait mis à la disposition du parti 5 pick-up et deux bus. A la résidence du Président national à Protestant, il y avait plus de 200 bicyclettes et des motos une nuit en son absence ce dernier ayant voyagé. Après le congrès extraordinaire de l’UFC du 12 août 2010, une lettre leur a été envoyée pour faire la passation de service et restituer les biens du partis en leur possession car ce que disent nos statuts. A ce jour nous n’avons reçu aucune réponse. Le président national ne voulait pas qu’on rentre en affrontement directe avec eux pour éviter de donner une mauvaise image de querelle fratricide au peuple togolais. Je vous avoue même ici que le président ne voulait pas que les neuf députés soient exclus de l’assemblée nationale. C’est le bureau directeur qui l’y a contraint.
HN : A cette allure ne craignez-vous pas que les violences entre vos deux partis, comme nous l’avions remarqué lors des campagnes électorales législatives risque de se répéter?

Dr Sambiani Jimongou : L’UFC a œuvré et continuera d’œuvrer pour l’apaisement du climat socio-politique. C’est pour cela que nous ne répondons pas aux provocations de l’ANC. Ça fait 5 ans que cela dure et cela ne peut plus continuer. Une réaction appropriée serait certainement une bonne méthode de dissuasion comme on l’a dit plus haut ils n’ont pas le monopole de la violence. Ils ne sont ni plus forts, ni nombreux que nous. Nous aimerions voir l’ANC aller seule à une élection pour connaître son poids réel. L’UFC a signé un accord avec le RPT au vu et au su du peuple togolais. Les retombées positives de cet accord pour le peuple togolais sont là, même si l’UFC n’en tire pas grand bénéfice. C’est ce qu’on appelle esprit de sacrifice. Le sacrifice que les autres savent faire c’est mentir au peuple. Par exemple : je vais chasser Faure Gnassingbé dans 2 semaines, dans 2 mois, dans 2 ans et 4 ans après on fait une demande d’audience. A qui ???…. L’autre exemple c’est : « pas de réformes pas d’élections » qu’est – ce qu’on voit aujourd’hui ???… Ceux qui envoient perturber nos meetings travaillent dans l’ombre avec le pouvoir. Et pourquoi dans l’ombre ? Ce qui est certain c’est que le peuple finira par le savoir car tout fini par se savoir… Alors là…. Quelle est cette opposition qui s’oppose à elle-même ? Pourquoi les militants de l’ANC n’ont jamais eu le courage d’aller perturber un meeting d’UNIR ? C’est l’UNIR qui a le pouvoir pas l’UFC. Depuis plus d’un an ce sont les partis politiques d’opposition qui s ‘entredéchirent. C’est à se demander si la classe politique actuelle de l’opposition veut vraiment conduire le peuple l’alternance. L’alternance politique est devenue un slogan creux et avec ces querelles de leadership cette elle est fortement compromise.
HN : Quelle est la suite de vos meetings?

Dr Sambiani Jimongou :Après les 3 meetings de proximité dans le Grand Lomé, l’UFC mettra le cap sur ses fédérations de l’intérieur du pays dans le cadre de la refondation du parti. Nous allons remobiliser notre base pour les prochaines consultations électorales. Nous allons faire comprendre au peuple togolais que la voie choisie par l’UFC et son Président National est la seule voie de salut pour le peuple togolais. Nous sommes convaincus que c’est par le dialogue et la concertation dans la tolérance que nous parviendrons à un consensus minimum national qui favorisera les réformes et une alternance politique pacifique.



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